En octobre 2023, alors qu'il est ministre de la Défense, il est élevé au grade de général de brigade par Ibrahim Traoré, président de la Transition[4].
Kassoum Coulibaly est l'un des 3 membres du gouvernement à être issu de l'armée, avec le colonel Augustin Kaboré (Environnement et Énergie) et le colonel Boukaré Zoungrana (Administration territoriale)[6]. Nommé à un poste-clé dans un contexte sécuritaire instable, il est tout particulièrement affecté à la lutte contre le djihadisme[7],[8], qu'il qualifie de « guerre » pour la « survie de la nation »[9]. Il prend officiellement ses fonctions le [3].
En , dans un contexte de réquisitions en faveur de l'armée, il lance l'opération « greniers vides » pour encourager les militaires hors du front ou retraités à faire don de leurs uniformes aux soldats engagés contre les groupes djihadistes. Le même mois, quand le président Ibrahim Traoré décrète une mobilisation générale, Kassoum Coulibaly soutient cette disposition[10],[11].
En mai 2023, après plusieurs violations de l'espace aérien du pays, il dénonce l'existence d'une « coalition internationale » contre le Burkina Faso (sans en nommer les pays membres) qui serait directement liée au rapprochement du gouvernement avec la Russie. Il en profite pour nier l'influence russe, assurant notamment que le groupe de mercenaires Wagner n'est pas présent au Burkina[12].
Vie personnelle
Kassoum Coulibaly est l'oncle, côté maternel, d'Ibrahim Traoré, président de la Transition du Burkina Faso[13].