Johann Friedrich Karl Twesten est le second enfant et fils unique du théologien August Twesten(de) et de son épouse Tine née Behrens. Il étudie le droit aux universités de Berlin et d'Heidelberg. Après diverses fonctions judiciaires, il devient juge municipal à Berlin en 1855[1].
En 1861, il publie le pamphlet politique Was uns noch retten kann, dans lequel il qualifie le général prussien Edwin von Manteuffel, considéré comme réactionnaire, d'« homme désastreux dans une position désastreuse ». Manteuffel le défie alors en duel, au cours duquel Twesten est blessé (son bras droit reçoit une balle). Twesten et Manteuffel sont ensuite condamnés à trois mois de prison pour duels illégaux[2]. La même année, il fonde avec d'autres le Parti progressiste allemand, pour lequel il siège à la Chambre des représentants de Prusse depuis 1862. En raison d'insultes calomnieuses dans l'un de ses discours parlementaires, le sensationnel « procès Twesten » a lieu en 1866, qui conduit finalement à la démission de Twesten du service judiciaire[3].
Karl Twesten décèdr à Berlin en 1870 à l'âge de 50 ans. L'inhumation a lieu dans le lieu de sépulture héréditaire de la famille Twesten, au cimetière de la Trinité I devant la porte de Halle. Ses parents August (1789-1876) et Catharina Amalia Margarethe Twesten née Behrens (1795–1878) y trouve plus tard leur dernière demeure. Sur le mur funéraire en briques plâtrées à six axes, des plaques de marbre commémorent les membres de la famille enterrés ici[6].
Publications
Woran uns gelegen ist (1859)
Schiller in seinem Verhältniß zur Wissenschaft (1863)
Der preussische Beamtenstaat (1866)
Die Zeit Ludwig's XIV. : Vortrag gehalten im Berliner Handwerker-Verein. Lüderitz, Berlin 1871 (Digitalisat)
↑Heinz Marzulla, Ehrensache! Das Pistolenduell - Geschichte, Regeln und Waffen, Graz, Ares Verlag, (ISBN3-902475-12-9), p. 62
↑Wilhelm Küpper: August Wilhelm Heffter (1796–1880). Ein preußischer Kriminalist und Universaljurist im 19. Jahrhundert. In: Festschrift 200 Jahre Juristische Fakultät der Humboldt-Universität zu Berlin. Geschichte, Gegenwart und Zukunft. Hrsg. von Stefan Grundmann u. a. De Gruyter, Berlin / New York 2010 (ISBN9783899496291), S. 179–204, S. 187–189 (als Vorschau online bei Google Books). – Vgl. weiter Adalbert Hess: Das Parlament das Bismarck widerstrebte. Zur Politik und sozialen Zusammensetzung des preußischen Abgeordnetenhauses der Konfliktszeit (1862–1866). Springer, Wiesbaden 1964 (ISBN978-3-322-96058-0), S. 118 f. Nr. 13 (als Vorschau online bei Google Books).
↑Bernd Haunfelder, Klaus Erich Pollmann: Reichstag des Norddeutschen Bundes 1867–1870. Historische Photographien und biographisches Handbuch (= Photodokumente zur Geschichte des Parlamentarismus und der politischen Parteien. Band 2). Droste, Düsseldorf 1989, (ISBN3-7700-5151-3), Foto S. 331, Kurzbiographie S. 478–479.
↑Fritz Specht, Paul Schwabe: Die Reichstagswahlen von 1867 bis 1903. Eine Statistik der Reichstagswahlen nebst den Programmen der Parteien und einem Verzeichnis der gewählten Abgeordneten. 2. Auflage. Verlag Carl Heymann, Berlin 1904, S. 73.