Sorabji est né d'un père parsi et d'une mère britannique. Son père était originaire de Bombay[1]. Sorabji changea son état civil (comme cela est autorisé dans de nombreux pays anglo-saxons) pour revendiquer son adhésion à son héritage culturel parsi.
Peu de choses sont connues de sa biographie car il fuyait les interviews et vivait reclus, à tel point qu'il a été surnommé le « Howard Hughes de la musique ».
Sorabji est l’un des compositeurs les plus prolifiques de son époque. Plusieurs de ses compositions n’ont jamais été enregistrées. Bon nombre de ses œuvres se distinguent par leur durée hors norme : plusieurs dépassent les 3 heures, dont Opus clavicembalisticum (1929-30) pour piano, probablement son œuvre la plus connue. À l’inverse, certaines de ses compositions sont très brèves, d’une durée d’une minute environ.
Il a écrit principalement pour le piano et l’orgue. La deuxième de ses trois symphonies pour orgue reste à ce jour l’œuvre la plus longue du répertoire, avec une durée de 9 heures environ.
Sorabji a écrit également de la musique de chambre, qui n’a pas encore été enregistrée à ce jour.
Bibliographie
Paul Rapoport (éd.), Sorabji: A Critical Celebration, Aldershot, Scolar Press, 1992 (ISBN0-85967-923-3).
Simon John Abrahams, Le mauvais jardinier: A Reassessment of the Myths and Music of Kaikhosru Shapurji Sorabji, thèse de doctorat, University of London, King’s College, 2002.
(en) Sorabji Archive (Eaton Bishop, Hereford) Fournit au moyen d'une base de données tous les détails requis pour obtenir les partitions et écrits de Sorabji ainsi que les enregistrements de ses œuvres, documente en détail toutes les exécutions publiques et les radiodiffusions.