Le prince Hirotsune est le douzième fils du prince Fushimi Kuniie (1802–1875)[1].
Le père de Hirotsune est le douzième chef de la branche Fushimi-no-miya, plus ancienne des quatre branches de la dynastie impériale autorisée à présenter un successeur au trône du chrysanthème si la maison impériale n'est pas en mesure de présenter d'héritier[2].
Comme il naît alors que le pays est encore sous le règne du bakufu Tokugawa, il est envoyé le dans le sacerdoce bouddhiste et assigné à servir au titre de monzeki au Chion-in à Kyoto.
Le , il est rappelé par l'empereur Kōmei qui l'adopte formellement comme héritier potentiel au trône. Cependant, quelques années plus tard cette même année, Tokugawa Iemochi, 14eshogun Tokugawa, demande qu'un prince de la famille impériale soit affecté à la maison Tokugawa comme héritier potentiel du shogunat. Le prince Hirotsune est choisi pour ce rôle mais reste à Kyoto.
La restauration de Meiji en 1868 élimine la possibilité qu'il devienne shogun et le prince Hirotsune retourne à la maison impériale. L'empereur Meiji lui accorde la permission de fonder une nouvelle branche de la famille impériale et il prend le nom « Kachō-no-miya » (du nom de la montagne du Chion-in).