KNILMKoninklijk Nederlandsch-Indische Luchtvaart Maatschappij
La Koninklijke Nederlandsch-Indische Luchtvaart Maatschappij ("Compagnie royale d'aviation des Indes néerlandaises") était la compagnie aérienne des anciennes Indes néerlandaises (l'actuelle Indonésie). Son siège était à Amsterdam aux Pays-Bas. Malgré la ressemblance des noms, la KNILM n'était pas une filiale de la KLM, la compagnie aérienne néerlandaise. HistoireLa KNILM fut fondée le sous le nom de NILM (Nederlandsch-Indische Luchtvaart Maatschappij ou "Compagnie aérienne des Indes néerlandaises") par un groupe de trente-deux investisseurs des Indes néerlandaises, avec un capital de 5 millions de florins de l'époque. Pour éviter toute confusion avec la compagnie d'assurance Nillmij (en), on adjoignit à son nom l'épithète honorifique Koninklijk ("royal") le . La compagnie opérait dans les Indes néerlandaises et vers des destinations en Asie du Sud-Est et en Australie. Ses premières liaisons régulières furent Batavia (aujourd'hui Jakarta) - Bandung et Batavia - Semarang, et démarrèrent le . L'inauguration eut lieu sur l'aérodrome de Tjililitan à Batavia (aujourd'hui l'aéroport de Jakarta Halim Perdanakusuma). La liaison Batavia-Semarang fut ensuite prolongée vers Surabaya. Le service fut progressivement étendu vers d'autres îles de l'archipel, à savoir Palembang et Medan à Sumatra, Balikpapan et Tarakan à Kalimantan et Denpasar à Bali. Juste avant la Seconde Guerre mondiale, KNILM créa également un réseau dans l'est de l'archipel, desservant des villes comme Ambon dans les Moluques. Dans ce but, la compagnie acquit des hydravions, en raison du manque de pistes dans cette région. Dès 1930, KNILM entrepris son premier vol international vers Singapour. Le , la compagnie commença à desservir Sydney, avec escale à Darwin, Cloncurry et Charleville. La KNILM n'assurait pas la liaison avec les Pays-Bas, car un vol hebdomadaire Amsterdam-Batavia était assuré par KLM. Routes (in 1936)
Seconde guerre mondiale et indépendance de l'IndonésieLors de l'attaque des Indes néerlandaises par le Japon, la KNILM fut utilisée pour des vols d'évacuation et le transport de troupes. Le , le Douglas DC-3 "Nandoe" (immatriculé PK-ALN) de la KNILM fut détruit au sol par les troupes japonaises à Medan, tuant les équipages et les passagers. Juste avant et après l'invasion japonaise du , tous les appareils de la KNILM ayant un rayon d'action suffisant furent évacués vers l'Australie. Le , la veille de la capitulation des Néerlandais, le dernier avion de la KNILM décollait de Bandung. Plusieurs appareils de la KNILM furent détruits lors du bombardement de Darwin par les Japonais. En tout, 11 avions de KNILM se sont réfugiés en Australie : 3 Douglas DC-5s, 2 DC-3, 2 DC-2 et 3 Lockheed Model 14 Super Electras. Mi- les appareils restants furent vendus aux militaires américains. Durant la Révolution nationale indonésienne, la KNILM ne pouvait pas opérer, en raison des combats entre les armées indonésienne et néerlandaise. All flights in the period were flown using military aircraft, coordinated through the Netherlands Indies Government Air Transport (NIGAT). On paper, KNILM was reinstated to operate charter flights to eastern Indonesian locations. Starting on 16 November 1946 it operated a weekly trans-Pacific flight between Batavia and Los Angeles. The service was performed with four-engined DC-4s of the NIGAT. It was not successful and was discontinued after a few months. La KNILM fut officiellement fermée le . Pour assurer le transport aérien à travers l'archipel indonésien, ce qui restait de ses actifs fut transféré à KLM, qui créa dans ce but la KLM Interinsulair Bedrijf (en) ("KLM Service interinsulaire"), devenue Garuda Indonesia. Flotte
Bibliographie
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