Première épouse : Jacqueline Peyaerts Elisabeth van Roye Enfants du premier lit : Mathieu, Marc, Laurin, Pierre, Jacques et Marie Enfants du second lit : Philibert, Charles, Philippotte et Jacques[1] Marcus Laurinus (petit-fils)
Jérôme était le fils naturel de Bavon Laurin et de Barbara Roels. Il fut légitimé en mai 1479. Le , il épousa Jacqueline Peyaerts (ou Pedaert [ ? ], décédée le ), qui était la fille de Mathieu[3], le doyen des commerçants de Gand, reçu chevalier le mois précédent lors d'une cérémonie publique sur la place du marché du vendredi de Gand. Après la mort de sa première épouse, Jérôme Laurin se remaria, avec Elisabeth van Roye[4](Marie Strabant [3]?).
Ayant commencé sa carrière comme commis du receveur général de Flandre en 1477, il devint, en 1486, receveur du pays du Franc de Bruges, une fonction qu'il allait occuper jusqu'en 1498[3], bien que l'exercice de cette fonction lui coûtât presque la vie en 1488, lorsqu'il fut arrêté par les habitants rebelles de Bruges qui avaient emprisonné Maximilien d'Autriche au marché et qui avaient demandé des comptes aux fonctionnaires comptables. Lors de ces événements, différents notablesbourguignons avaient trouvé la mort, y compris Pieter Lanchals à Bruges et Mathieu Peyaert, beau-père de Laurin, à Gand.
En 1499, il fut nommé trésorier général des domaines et des finances, atteignant ainsi les plus hauts degrés de la fonction publique. Quatre ans plus tard, en 1503, il sera anobli par Philippe le Beau.
En tant qu'investisseur, il s'occupa de l'assèchement de terres, gagnées sur la mer, en Flandre. Entre 1501 et 1506, il fonda le Saint-Christophepolder, le Jérômepolder, le Philippinepolder et quelques autres polders dans la région de l'Escaut.
Selon la légende, Laurin se retrouva, avec son navire, dans une tempête sur l'Escaut occidental. Dans son angoisse de la mort, il fit le vœu de construire une église en l'honneur de Notre-Dame à l'endroit exact où il pourrait débarquer sain et sauf. Ayant fait endiguerpolder après polder dès 1497, il fonda, en 1504, la ville de Watervliet, où il construisit l'église et un moulin à lin. Deux ans plus tard, il fonda la ville de Philippine dans le polder homonyme qui tient son nom de Philippe le Beau. Les villes seigneuriales de Watervliet et de Philippine dépendaient directement de la Chambre légale de Flandre.
(nl) Dumalin, Nico, De inventarisatie van het conglomeraatarchief Waterdijk, bewaard in het Rijksarchief te Gent. Van de infeodatie in 1504 tot de bestuurlijke hervorming in 1795, mémoire inédit, VUB, 2011
(fr) Groot, Peter de, dans le livret du CDThe Songbook of Hieronymus Lauweryn van Watervliet (ca. 1500), par l'Egidius Kwartet & Consort, Et'cetera, 2006, p. 12
(nl) Haemers, Jelle et Soens, Tim, Lauwerein (Laurin, Lau(w)er(e)in), Jeronimus (Hiëronymus, ...), dans : Nationaal Biografisch Woordenboek, volume 18, 2007, p. 584-592
(nl) Soens, Tim, Spade in de dijk? Waterbeheer en rurale samenleving in de Vlaamse kustvlakte (1280-1580), Gand, 2009