Revenu en France, il se présente à la députation, et échoue le , dans le 2earrondissement de la Meurthe (Lunéville), avec 51 voix contre 107 à l'élu, Jean Laruelle.
Nommé président du grand collège de la Meurthe en 1824, il est élu député, le 6 mars de cette même année, par ce même collège, avec 185 voix, sur 194 votants et 224 inscrits.
A la Chambre, il manifeste des opinions modérées et se rapproche du parti libéral.
Rendu à la vie privée en 1827, M. de Noailles s'occupe d'œuvres charitables, est l'un des fondateurs de la Société pour l'amélioration des prisons et préside le conseil d'administration de la Société de prévoyance.
Charles Antonin (Né le à Paris, mort le au château du Val (Seine-et-Marne)), comte de Noailles, Commandeur de la Légion d'honneur, marié en 1849 avec Anne Marie Elena Cosvelt ;
Amédée Adélaïde Louis (Né le à Paris, mort le à Vanves (maison de santé), et non Vannes), secrétaire d'ambassade ;
Alexandrine Léontine Marie Sabine (née le à Paris - morte le à Paris dans le 16e arrondissement)[1]. Elle épouse le [2], Charles Henry Lionel Widdrington Standish (né à Standish, comté de Lancaster, Angleterre, le - mort à Neuilly-sur-Seine, le )[3]. Sabine de Noailles succombe brutalement au salon de Valentine de Laborde (Madame Delessert)[4] au no 19 rue Raynouard (Passy - 16e arrondissement) à Paris, à l'âge de 51 ans. Elle repose dans le caveau familial de Mouchy-le-Châtel, selon ses dernières volontés[4]. Sabine de Noailles est l'auteur de, Souvenirs de la Maréchale princesse de Beauvau[5], ouvrage publié après son décès par ses fils Henry et Cécil Standish, en 1872 aux éditions Léon Techener.
↑ a et bLéon Techener (dir.), Bulletin du bibliophile et du bibliothécaire : 1870-1871, Paris, Éditions Léon Techener, , 618 p., « Mme Standish », p. 216 à 219
↑Sabine de Noailles est l'arrière petite-fille de Marie-Charlotte de Beauvau (1729-1807), née Marie-Charlotte Sylvie de Rohan-Chabot.