Juliette Bonheur est née à Paris le [1]. Sa mère est Sophie Bonheur (née Marquis), professeure de piano ; elle est morte durant la petite enfance de Peyrol Bonheur. Son père est Raymond Bonheur, un peintre de paysages et de portraits qui encourageait les talents artistiques de sa fille[2]. Elle séjourne à Bordeaux jusqu'en 1846[3].
Elle est formée à la peinture par son père, tout comme sa sœur aînée Rosa[4].
En 1852[3], elle épouse François Hippolyte Peyrol (1832-1921), propriétaire d'une fonderie de bronze, et prend le nom de Juliette Peyrol Bonheur ; ils ont ensemble deux fils : Hippolyte Peyrol (1856-1929), devenu sculpteur, et René (1860-1899), peintre.
« On estime souvent que Rosa a renoncé à la sculpture pour ne pas faire de l'ombre à Isidore ; mais sa peinture a fait beaucoup d'ombre à celle de Juliette et à celle d'un autre frère encore, Auguste, assez estimés de leur temps[5]. » Elle a tout de même exposé ses peintures au Salon des artistes français de 1853[6] et au Salon de peinture et de sculpture de 1852 à 1889[7]. Elle a reçu une mention à l'Exposition universelle de 1855 de Paris et a exposé à la Royal Academy de Londres en 1876[8].
↑ a et bÉdouard Féret, Statistique générale, topographique, scientifique, administrative, industrielle, commerciale, agricole, historique, archéologique et biographique du département de la Gironde. Tome 3, Partie 1, Bordeaux ; Paris, Féret et fils ; G. Masson ; É. Lechevalier, 1878-1889 (lire en ligne), p. 78
↑Salon des artistes français, Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture, gravure, et lithographie des artistes vivants exposés au Grand palais des Champs-Élysées, Charles de Mourgues frères, (lire en ligne), p. 164.