Au Salon de 1810, elle reçoit une médaille d'or de deuxième classe[4].
Elle meurt à Paris le , à son domicile du 13, rue de la Grange-Batelière[5], « à la suite d'une longue et douloureuse maladie », selon le Journal des artistes[6]. L'un des témoins de son acte de décès est le peintre Jean-Étienne-Franklin Dubois (1796-1854)[5].
Portrait en pied du roi Louis-Philippe, d'après François Gérard, vers 1837; huile sur toile, 230 × 160 cm; Centre national des arts plastiques, en dépôt depuis 1837 à Narbonne, au musée d'Art et d'Histoire, Inv. : FNAC PFH-6277; commande d'État à l'artiste[17];
Sainte Catherine, copie d'après Murillo, huile sur toile; Centre national des arts plastiques, en dépôt à la mairie de Jargeau (1843), Inv. FNAC PFH-2114; achat par commande à l'artiste en 1842 pour l'église de Jargeau[18],[19];
Œuvres détruites ou disparues autrefois conservées dans une collection institutionnelle
Portrait de Talma, rôle de Hamlet, copie, 76,8 × 62,7 cm, don du gouvernement, conservé en 1841 au musée des Beaux-Arts de Strasbourg[20], détruit le 24 août 1870 avec le reste de la collection[21].
Sainte Famille (d'après Raphaël) 130 × 97 cm, dépôt du musée du Louvre à Guise, LP 4648, oeuvre recherchée[22]
Envois aux Salons
Œuvres non localisées, sauf mention contraire[23].
Deux jeunes Calédoniennes arrêtées près du tombeau d’un guerrier (no 960)
Portrait de Mme T...y (no 961)
Etude de jeunes filles (no 961)
Portrait de Mlle Antoinette Béfort (no 963), sa condisciple dans l'atelier de Serangeli
1817
Portrait de M. le comte de C***, enseigne dans la marine royale (no 784)
Portrait de Mme la baronne de H*** (no 785)
1819
Portrait en pied de Mme le C. de C... (no 1187)
Portrait de Maître G... (no 1188)
Tête d’étude d’une jeune fille (no 1189)
Tête d’étude d’une jeune mendiante (no 1190)
Virgile composant la dixième églogue (no 1191)
Une Sainte Famille (no 1192)
Portrait de Mlle ***, en paysanne italienne (no 1193)
1822
Portrait en pied de Mme B... et de ses deux enfans (sic) (no 1330)
Un Amour endormi (no 1331)
Portrait en pied de Mme X*** (no 1332)
Une jeune paysanne suisse (no 1333)
Portrait de M. A. D. (no 1334)
1824
Trait d'une jeune princesse de la Souabe — Se promenant seule, elle rencontre une mendiante dont l'enfant est au moment d'expirer ; mère elle-même et nourrice, elle lui donne le sein (no 1738)
Portrait en pied de Mme Veuve A. J. (no 1739) — remarqué par le critique Auguste Jal, qui le décrit comme un « portrait d'une jeune dame, arrangeant une palette »[25];
Portrait de Mme la comtesse de C. (1er Supplément - Peinture, (no 2260)
Plusieurs portraits, même numéro (2e Supplément - Peinture, (no 2359)
1827
Portrait à mi-corps de Mme D. (no 1046)
Un jeune berger (no 1047)
Portrait de la comtesse L. C. de C. (refusé par le jury)[26]
Portrait de jeune homme (soumis en retard au Salon, sort inconnu, n'apparaît pas au livret de l'exposition)[27]
1831
Une odalisque (no 2140)
Deux jeunes filles (no 2141)
Portrait de Mlle *** (no 2142)
Portrait de M***, avocat (no 2143)
1833
Une veuve et ses enfants (no 2418)
Deux petits paysans (no 2419)
1834 : Portrait à mi-corps du fils de M. L. C. (no 1933)
1835
Jeune femme dans un paysage (no 2147), collection de M. Leroux en 1835 ;
Portrait de M. le baron de L..., ancien colonel (no 2148).
Charles Gabet, « Volpelière (Mlle L.-P.-Julie) », dans Dictionnaire des artistes de l'École française au XIXe siècle, Paris, Madame Vergne, (lire en ligne), p. 700.
↑Frédéric Bourgeois de Mercey, Étude sur les beaux-arts depuis leur origine jusqu'à nos jours, vol. 3, Paris, Arthus Bertrand, éditeur, (lire en ligne), p. 403 (État des médailles en or accordées, par S. M. l'empereur et roi, aux artistes qui se sont distingués au Salon de 1810).
↑ a et bArchives de Paris, état civil reconstitué, 5Mi1 1303, acte de décès reconstitué de Louise Pauline Julie Volpelière (acte du 8 novembre 1842 pour un décès survenu la veille), image 17/51, page consultée le 11 avril 2022.
↑« Nouvelles des arts », Journal des artistes, , p. 318 (lire en ligne).
↑Musée de peinture et de sculpture de la ville de Strasbourg, Strasbourg, Berger-Levrault, (lire en ligne), p. 7, numéro 56.
↑Charles Schneegans, L'Ancien musée de peinture et de sculpture de Strasbourg brûlé à l'Aubette en 1870, Strasbourg, (lire en ligne), p. 12 (L'auteur est indiqué par erreur : « Volperière ».
↑« Plusieurs portraits, même numéro », notice d'oeuvre, sur Salons et expositions de groupes, 1673-1914, Musée d’Orsay / Institut national d’histoire de l’art (consulté le ).
↑Auguste Jal, L'artiste et le philosophe, entretiens critiques sur le salon de 1824, Paris, Ponthieu, (lire en ligne), p. 335.