Charles de Rémusat (Mémoires T 3, p 165) : « Ils y gagnèrent tous les deux ; l'un y acquit de l'importance à défaut de considération. Une mort prématurée rehaussa la mémoire de l'autre, et cette perte très réelle pour son parti fut grandie de tout ce dont on put parer par hypothèse l'avenir qui lui échappait. »
Charles de Rémusat (Mémoires T 3, p 165) : "D'autres complots menacèrent encore sa vie. Le plus grave paraît avoir été celui qui devait éclater le . Ce jour, le roi devait assister à la grande fête militaire de l'inauguration de l'Arc de triomphe de l'Étoile. On eut des craintes sérieuses. Le roi se taisait, mais ne se montrait nullement résolu de braver le danger. Sa famille demandait qu'on cessât de l'exposer. Le ministère fort troublé décida qu'il ne sortirait pas. Les incertitudes du ministère et sa décision finale occupèrent le public. L'approbation ne fut pas générale. Le gouvernement eut probablement raison ; mais ses ennemis se plurent à remarquer que des ministres qui avaient tant parlé de conciliation et du désarmement des partis, furent les premiers qui crurent indispensable de séquestrer le roi et de le présenter au monde comme obligé d'éviter ses sujets."