Il y a alors 23 000 Jésuites, prêtres et frères, répartis en 39 provinces, en 1 600 résidences et 800 établissements d’enseignement. 15 000 d’entre eux se trouvent ramenés à l’état séculier et deviennent prêtres diocésains. Ils doivent abandonner leur postes d’enseignants[3].
Frédéric II de Prusse (luthérien) et Catherine II de Russie (orthodoxe) refusent que le décret papal soit promulgué dans leurs États[5]. Les collèges jésuites continueront à y fonctionner jusqu'au rétablissement de la Compagnie en 1814.
↑Pierre-Joseph Picot de Clorivière, Mémoires pour servir à l'histoire ecclésiastique pendant le XVIIIe siècle, vol. 4, Le Clerc, (présentation en ligne)
↑Félix Belly, À travers l'Amérique Centrale : Le Nicaragua et le canal interocéanique,, vol. 1, Librairie de la Suisse romande, (présentation en ligne)