Le président de la Cour suprême du Bangladesh est le juge en chef du Bangladesh, ainsi que le chef de l'ensemble des institutions judiciaires, y compris les tribunaux subordonnés. Le juge en chef est nommé par le président du Bangladesh. Le juge en chef siège au sein de la division d'appel de la Cour suprême avec d'autres juges pour entendre et décider des affaires, il préside les réunions de l'ensemble de la Cour suprême pour traiter les affaires relatives à l'administration de la cour, et supervise la discipline des juges et des magistrats des tribunaux subordonnés.
La plupart des règles visant à réglementer la pratique et la procédure des divisions d'appel et de la Haute Cour de la Cour suprême (y compris les tribunaux subordonnés), y compris celles spécifiées dans certains actes législatifs, tels que la loi sur les sociétés de 1994 et la loi sur les sociétés bancaires de 1991, sont également dûment examinées et approuvées lors des réunions de la Cour plénière présidées par le juge en chef. Il distribue également les affaires judiciaires de la Haute Cour en constituant différents bancs pour exercer ses compétences en première instance, en appel et en révision. Le contrôle administratif (y compris le pouvoir de création de poste, de promotion et d'octroi de congé) et la discipline des juges et des magistrats des cours subordonnées sont exercés par le président en consultation avec la Cour suprême et les questions urgentes y afférentes sont réglées en consultation avec le juge en chef[1],[2],[3].
Trois juges en chef ont également assumé le rôle de conseiller principal du gouvernement intérimaire du Bangladesh : Shahabuddin Ahmed lors de élections de 1991[4], Muhammad Habibur Rahman lors de élections de 1996 et Latifur Rahman lors de celles de 2001[5]. Le conseiller en chef était le chef du gouvernement intérimaire de la république populaire du Bangladesh. Il exerce les fonctions de chef de gouvernement pendant 90 jours au cours de la transition entre un gouvernement élu et un autre pendant la durée du gouvernement intérimaire. Le gouvernement intérimaire avait pour seul mandat d'organiser les élections parlementaires au Bangladesh[6].
↑Habib Zafarullah et Muhammad Yeahia Akhter, « Non-Political Caretaker Administrations and Democratic Elections in Bangladesh: An Assessment », Government and Opposition, vol. 35, no 3, , p. 345–369 (ISSN0017-257X, lire en ligne, consulté le )