Jubé de la cathédrale Saint-Étienne de LimogesLe jubé de la cathédrale Saint-Étienne de Limoges est l'un des rares jubés conservés en France. Il constitue l'un des chefs-d'œuvre de la sculpture de la Renaissance française en région Centre[1]. C'est l'œuvre du sculpteur Jean Arnaud, originaire de Tours, dont le nom est uniquement renseigné par les archives[1]. Son emplacement actuel est le long du mur intérieur de la façade ; il ne fait donc plus office de clôture de chœur, contrairement à d'autres jubés toujours en place (tels que celui de Saint-Étienne-du-Mont à Paris ou de Notre-Dame de l'Épine). HistoriqueSa date de conception est attestée par la date de 1534 gravée sur l'un des piliers, mais son achèvement daterait des années succédant 1536[1]. Le monument fut profondément remanié et mutilé lors de la Révolution française, les armoiries du commanditaire, Jean de Langeac, ont été détruites[1]. Un moulage à l'identique du jubé a été réalisé, à la demande du musée des Monuments français en 1885[2]. Le moulage est actuellement exposé au musée des Monuments français, dans la Cité de l'architecture et du patrimoine (Paris, 16e arr.)[2]. Le jubé fut une nouvelle fois déplacé, à l'entrée de la cathédrale au revers de la façade occidentale, en 1888 lors de l'achèvement de la nef[1]. C'est son emplacement actuel. DécorLe décor sculpté du jubé est d'inspiration antique et mythologique. Les bas-reliefs en partie basse illustrent les exploits d'Hercule. La structure du jubé est de tradition constructive française toutefois, les éléments décoratifs sont italiens : des putti, des arabesques, des vases et des rinceaux végétaux[2].
Notes et références
Voir aussiArticles connexesLiens externes
|