Un premier jubé est construit vers 1230[2] (datation stylistique actuelle, qui remplace l'attribution précédente à Pierre de Chelles vers 1296), prolongé au XIVe siècle par la clôture du choeur. Construite successivement par Pierre de Chelles, puis par Jean Ravy, et achevée par son neveu Jehan Le Bouteiller en 1351[3], la clôture du choeur est la seule section ayant subsisté jusqu'à ce jour[4].
Les sculptures en sont saccagées en 1548 et 1550[5].
Il est remplacé par une grille en fer forgé doré à la feuillure d'or.
Plusieurs fragments du jubé médiéval sont mis au jour en 1858 par Viollet-le-Duc[6], dont deux sont conservés au Louvre[7]. L'un d'eux représente Adam et Eve et la chaudière de l'Enfer[8].
En 2022, 1035 nouveaux fragments sont découverts sous le dallage actuel de la croisée du transept lors des fouilles effectuées après l'incendie de 2019[9],[10]. 700 d'entre eux présentent des traces de polychromie et sont en cours de restauration jusqu'en 2025[11],[12]. Une trentaine de ces fragments polychromes sont présentés pour la première fois au public de novembre 2024 à mars 2025 au musée de Cluny[13].
Références
↑François Deshoulières, « Les trois jubés de Notre-Dame de Paris », Bulletin Monumental, vol. 82, no 1, , p. 468–469 (lire en ligne, consulté le )
↑Alain Erlande-Brandenburg, « Le jubé de Notre-Dame de Paris », Bulletin de la Société nationale des Antiquaires de France, vol. 1975, no 1, , p. 35–36 (DOI10.3406/bsnaf.1977.8358, lire en ligne, consulté le )