Joseph Roman est le petit-fils de Jean Joseph Amat (1779-1848), qui fut député et maire de Gap de 1821 à 1830, et l'arrière-petit-fils de Claude-Simon Amat, notaire à Ribiers, qui fut député à l'Assemblée législative.
Avocat de formation, Joseph Roman est l'auteur de nombreux travaux sur l'histoire du Dauphiné et plus particulièrement du département des Hautes-Alpes. Ses travaux n'ont pas toujours fait l'unanimité ; il était notamment en conflit avec l'abbé Guillaume, autre érudit local, archiviste des Hautes-Alpes[1].
En 1876, il avait acheté le château de Picomtal et ses terres, aux Crottes (commune devenue Crots en 1970), où il fit exécuter d'importants travaux de restauration pour en faire sa résidence d'été[2]. Joseph Roman fut maire de la commune entre 1883 et 1885. Il a également acheté le Château de Tallard, sa chapelle et la garenne en 1897 et fit faire des restaurations. En 1881, il épouse Isabelle Reynaud (1853-1943) peintre, au château d'Aspres-les-Corps.
Jacques Olivier Boudon, Le plancher de Joachim. L'histoire retrouvée d'un village français, Paris, folio Gallimard, 2017-2019, 271 p. (ISBN978-2-07-279883-2), p. 65-81
↑« Le Château de Picomtal », Crots, (lire en ligne, consulté le )
↑Archives départementales des Hautes-Alpes, fond Roman D'Amat, 75 J
↑Pierre Spitalier, « La mort d'un soldat des Hautes-Alpes. L'exemple de Jacques Roman », dans Gaël Chenard, Pierre Spitalier (dir.), Vivre la guerre dans les Hautes-Alpes. Loin du front, la guerre de tous 1914-1918, Toulouse, Privat, coll. « Destins de la Grande Guerre », 1914, p. 71-94
↑ le nom de Amat a été ajouté au nom de Roman (1908) et il a été inscrit Roman d'Amat, selon la source précédente