Joseph De Cauwer est né à Beveren (en Flandre orientale) en 1779. Il est le fils de Jean François De Cauwer et de Barbe Bobbaert. Il commence sa formation à l'Académie Royale des Beaux-Arts d'Anvers, puis vers 1800 il s'installe à Gand, où il parfait ses études à l'Académie Royale des Beaux-Arts[1]. En 1807, il devient professeur de dessin à l'Académie de Gand, et peu après aussi de gravure. Il a également enseigné dans les écoles secondaires publiques de Gand, ainsi qu'à des élèves privés. Parmi ses élèves, figurent Jean Joseph Geens et Willem de Visser (1801-1875)[2]. Il a également dispensé des cours de dessin au futur savant Adolphe Quetelet.
À partir de 1802, il expose régulièrement au salon de la Société des Beaux-Arts de Gand, assurant sa renommée en 1810 grâce à un Martyre de Saint-Laurent et recevant des médailles d'or en 1812 et 1817[1]. En 1817, il expose L'Humanité Belge, représentant des paysans belges soignant les blessés des deux camps après la bataille de Waterloo[3]. Celui-ci a été acheté par l’État pour le Musée de Bruxelles. Rédigeant un rapport sur le salon de 1819, Le véridique de Gand exprime sa surprise et son regret qu'aucune œuvre de De Cauwer ne soit exposée[4].
Joseph De Cauwer, époux de Livine Ronse, est le père des peintres Émile Pierre Joseph De Cauwer (1828-1873) et Léopold De Cauwer (1831-1891) auxquels il enseigne son art. Le premier se destine à la peinture d'architecture, le second à la représentation animalière. Deux frères de Joseph De Cauwer sont aussi peintres : Pierre Romuald De Cauwer (1783-1855), peintre de paysages et Benoît De Cauwer (1785-1820)[1] également peintre de paysages qui a reçu des leçons de son frère aîné Joseph. Joseph De Cauwer se retire de ses fonctions professorales en 1846 et meurt à Gand, en son domicile, Belgradostraat, le [1],[N 1].
Œuvres
Le Repas d'amis, copie d'après David Teniers, exposée avec quatre portraits au salon de Gand (1802) ;
↑Son acte de décès, rédigé en néerlandais, le , précise qu'il est mort la veille à trois heures de l'après-midi et le désigne comme « artiste peintre » (acte n° 3105 de l'année 1854).
↑Catalogue, Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture, gravure et dessin, exécutés par des artistes vivans, et exposés au Salon de 1830 à Bruxelles, Bruxelles, H. Remy, , 70 p. (lire en ligne), p. 56.