Joseph Becker
Joseph Becker, né le à Saint-Avold, mort le à Saint-Avold, est un homme politique français. BiographieHomme de loi avant la Révolution, il devient juge de paix du canton de Saint-Avold en 1790, puis administrateur du département de la Moselle, et est élu membre de la Convention par ce département, le . Siégeant parmi les modérés, il dit dans le procès de Louis XVI, au 3e appel nominal : « Ni les menaces dont cette tribune a retenti, ni cette crainte puérile dont on a cherché à nous environner, ne me feront trahir mon sentiment. Je vote pour la réclusion. » Il se prononça aussi pour le sursis. Quoique membre du Comité des décrets, il ne parait plus à la tribune, même comme rapporteur, et, après le 9 thermidor, est envoyé à Landau avec la mission de réprimer les terroristes ; il fait même rentrer près de dix mille émigrés qui avaient fui devant les menaces de Lebas et de Saint-Just. Élu par la Moselle au Conseil des Anciens, le 23 vendémiaire an IV, il en sort en 1798, et se montre favorable au 18 brumaire ; le gouvernement impérial le nomme percepteur en 1804. Il est le père de l'adjudant-général Joseph-François Becker et le beau-père du maréchal Gabriel Jean Joseph Molitor[1]. Sources
Notes et références
Liens externes
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