Joseph-François DucqJoseph François Ducq
Joseph-François Ducq né à Ledeghem en Flandre occidentale en 1763[réf. nécessaire] et mort à Bruges le est un peintre d'histoire et un portraitiste flamand. BiographieFils d'un médecin établi à Ledeghem qui l'envoya en pensionnat à Mouscron pour qu'il apprenne le français, le jeune Joseph-François Ducq manifesta dès la fin de ses études sa volonté de se destiner à une carrière artistique[1]. Il se rendit en 1780 à Bruges pour étudier le dessin auprès de Paul de Cock, puis intégra en 1786 à Paris l'atelier du peintre d'origine flamande Joseph-Benoît Suvée (1743-1807) pour se perfectionner. Malgré l'obtention de récompenses — troisième prix d'après le modèle en 1788, premier prix d'après nature en 1792 — il décida en 1792, en pleine tourmente révolutionnaire, de quitter Paris et de rentrer à Bruges où il peint un Œdipe à Colone, sujet imposé par l'académie de Gand pour le concours projeté pour l'année 1794 et reporté à l'année 1796. Ducq, de retour à Paris dès 1795, s'abstint de présenter l'œuvre[1]. Durant son deuxième séjour à Paris (1795-1806), il remporta le second grand prix de Rome en 1800[1]. Il passa également un certain temps en Italie, mais retourna à Bruges en 1815 et devint professeur à l'Académie. Joseph-François Ducq mourut à Bruges en 1829. Il était Chevalier de l'ordre royal du Lion[2]. Salons1799 : L'Amour chassant les mauvais Songes, peinture allégorique, largeur 270 cm, hauteur 65 cm[3]. ŒuvreParmi les principaux travaux de Joseph-François Ducq, on connaît :
Notes
Bibliographie
Liens externes
|