Joseph-Claude Boucher de NivervilleJoseph-Claude Boucher de Niverville
Joseph-Claude Boucher de Niverville (né le à Chambly en Nouvelle-France – mort le à Trois-Rivières au Bas-Canada) est un officier dans l’armée et dans la milice, seigneur, surintendant des Affaires indiennes et fonctionnaire canadien. BiographieHe is credited with an exploration of the Saskatchewan River system, which took soldiers of New France farther into western Canada than any had gone before. In 1751 he was commanded by La Verendrye to organize a group to go 300 leagues upstream from Paskayo (Le Pas) on the Saskatchewan River and establish a trading post. This was done and the Rockeis were reportedly sighted by the travellers. The location of this post has not been found. Theories include Edmonton and Calgary, where the ruins of an old post were found by the NWMP in the 1870s[1]. Déçu du sort réservé aux officiers canadiens en France, il retourna dans la nouvelle province de Québec en . Au début de 1767, il hérita de son beau-père du marquisat du Sablé, de la seigneurie de Sainte-Marguerite, du fief de La Poterie et d'un autre fief sans-nom, tous situé dans la région de Trois-Rivières. Il prêta le serment d’allégeance à la couronne britannique pour être jury la même année, avec trois autres chevalier de Saint-Louis, dans un procès que la marchant Thomas Walker avait intenté contre le capitaine Daniel Disney. Il fut proposé en 1769 par le gouverneur Guy Carleton pour faire partie d'un éventuel conseil législatif, mais son nom ne fut pas retenu[2]. Malgré ses 60 ans, il participa activement à la défense de la province de Québec lors de l'Invasion du Canada de 1775-1776. En , il reçut l'ordre du gouverneur Carleton de former un groupe de canadiens et d'amérindiens dans le but de secourir le fort Saint-Jean alors assiégé par Richard Montgomery. Il croisa cependant un détachement américain à La Prairie et dû rebrousser chemin à Montréal. Après la capitulation du fort Saint-Jean le , il aida Guy Carleton à rejoindre Québec. Il resta cependant à Trois-Rivières. Il ne fut pas molesté par les Américains lors de l’occupation de la ville en hiver, ces derniers de contentant de confisquer les armes des royalistes. Les Américains battirent en retraite au cours du printemps suivant. Au cours de la bataille de Trois-Rivières, le , il réussit à capturer le général de brigade William Thompson. Cette participation lui valut une retraite avec une demi-solde de lieutenant[2]. Il meurt le à l'âge de 89 ans. Il est à sa mort le dernier chevalier de Saint-Louis au Canada[2]. HommagesUne avenue a été nommée en son honneur, en 1950, dans la ville de Québec . Notes et références
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