Après un apprentissage comme peintre et doreur chez son père à Landshut, il fréquente l’Académie des beaux-arts de Munich à partir de 1883[1]. C'est là qu'il rencontre Léon Hornecker, et à son invitation, l'accompagne à Strasbourg. Il entame une brève mission d'enseignant à la nouvelle école des arts décoratifs, avant de se lancer dans l'édition de revues comme Die Quelle ou Elsässer Bilderbogen. En parallèle, il se spécialise dans la réalisation d'ex-libris qui feront sa renommée.
Pour l'Exposition universelle de 1900, il exécute une suite de gravures impressionnantes, Die Nibelunge[2] présentée au pavillon allemand. Le recueil est imprimé à 200 exemplaires.
Josef Sattler est considéré comme l’un des pionniers de l’Art nouveau et a publié de nombreuses illustrations dans la revue Fliegende Blätter, un mensuel satirique allemand créé à Munich.
Œuvres
Ein moderner Totentanz : in 16 Bildern. Stargardt, Berlin, 1912. (Voir l’exemplaire numérisé par Universitäts- und Landesbibliothek Düsseldorf.)
Adrien Moureau, « Joseph Sattler », Revue alsacienne illustrée, vol. VIII, no 2, , p. 45-58 (lire en ligne)
Franck Knoery, La guerre des artistes ; un récit en image par Joseph Sattler, Strasbourg, Éditions des Musées, 2017 (ISBN978-2-35125-156-0)
Georges Bischoff, Jérome Schneider, Florian Siffer, Néogothique ! : fascination et réinterprétation du Moyen Âge en Alsace (1880-1930), Strasbourg, BNU éditions, 2017. 192 p. (ISBN978-2-85923-073-9)
(de) Ludwig Hollweck & Hanns Schultes, Josef Kaspar Sattler - Ein Wegbereiter des Jugendstils, W. Ludwig Verlag, Pfaffenhofen, 1988 (ISBN978-3-7787-2090-5)
(de) Dieter Distl, Klaus Englert, Schrobenhausener Kunstreihe, Ludwig-Verlag