Lake est née à Montréal, dans le quartier Villeray[2], le . Elle n'a pas de main droite ni de pied droit, et son pied gauche n'a pas de voûte plantaire et seulement trois orteils. Après sa carrière de nageuse, elle travaille comme travailleuse sociale dans le domaine de la prévention du suicide. Elle a trois enfants[3].
Carrière en natation
Lake commence à apprendre à nager à l'âge de cinq ans, devant parcourir de longues distances pour trouver des cours qui acceptent un enfant en situation de handicap[2].
Aux Jeux paralympiques d'été de 1984, elle remporte l'or dans les épreuves suivantes : 100 m nage libre femmes A9[note 2], 50 m dos femmes A9, 50 m brasse femmes A9 et 150 m quatre nages individuel femmes A9[4].
En 2012, elle est intronisée au Cercle d'excellence de Natation Canada, un honneur décerné aux « plus grands nageurs canadiens de tous les temps »[5].
Thalidomide
En 2014, lors de la campage Right the wrong, Lake va témoigner à la Chambre des communes du Canada[6],[7], ce qui mènera à l'adoption d'une motion unanime des députés pour supporter les victimes de la thalidomide[8]. En 2015, une aide financière du gouvernement du Canada est accordée pour toutes les victimes[9].
En 2019, Lake devient présidente de l'Association des victimes de la thalidomide au Canada, un groupe de personnes souffrant des effets du médicament thalidomide qui a été administré à des femmes enceintes et a causé des malformations congénitales. Elle déclare espérer que « l'ACVT continue d’utiliser sa voix pour promouvoir la pharmacovigilance, afin que la tragédie de la thalidomide ne sombre pas dans l’oubli. Je crois qu’en partageant notre histoire à nous, survivantes et survivants de la thalidomide, l’ACVT peut contribuer à faire de notre monde un endroit plus sûr pour les enfants à naître. »[1].
Notes et références
Notes
↑Le "J" à la fin de chaque épreuve fait référence à une classification spécifique dans les jeux paralympiques. Les classifications sont utilisées pour regrouper les athlètes ayant des capacités fonctionnelles similaires, assurant ainsi une compétition équitable. Aux Jeux paralympiques de 1980, la classification "J" était probablement utilisée pour une catégorie spécifique de handicap, mais les systèmes de classification ont beaucoup évolué depuis. Aujourd'hui, les classifications en natation paralympique utilisent généralement des nombres (par exemple, S1 à S10 pour la nage libre, le dos et le papillon ; SB1 à SB9 pour la brasse ; et SM1 à SM10 pour le quatre nages individuel).
↑La classification "A9" utilisée lors des Jeux paralympiques de 1984 fait référence à une catégorie spécifique de handicap. Les systèmes de classification ont évolué depuis, mais à l'époque, la catégorie A était généralement utilisée pour les athlètes avec des handicaps des membres. Le chiffre 9 indiquait probablement un niveau spécifique de fonction au sein de cette catégorie. Il est intéressant de noter que la classification a changé entre 1980 (où elle concourait dans la catégorie J) et 1984 (où elle concourait dans la catégorie A9). Cela pourrait refléter des changements dans le système de classification paralympique entre ces deux éditions des Jeux.
Références
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Josée Lake » (voir la liste des auteurs).
↑(en) « NDP Urges All-Party Support in Parliament for Thalidomide Survivors », 25 novembre 2014 : Conférence de presse avec les survivantes de la thalidomide Mercedes Benegbi et Josée Lake, les députés du NPD Libby Davies (Vancouver-Est, critique de la santé du NPD) et Djaouida Sellah (Saint-Bruno--Saint-Hubert), YouTube