John WyllieJohn Wyllie
John Wyllie, né le à Guna, en Inde, et mort à Worthing, Sussex de l'Ouest, en 1997, est un romancier, un scénariste et un auteur canadien de roman policier. BiographieFils de parents britanniques, il naît en Inde. Il fait des études qui lui permettent d’être officier dans la marine marchande. Avant le déclenchement de la Deuxième Guerre mondiale, il est brièvement technicien dans le milieu du cinéma, puis sert dans la Royal Air Force comme pilote de bombardier. Capturé par les Japonais, il passe une bonne partie de la guerre dans des camps de prisonniers. À la fin du conflit, il devient un des employés de la Croix-Rouge en Afrique de l'Ouest et scénarise, au Ghana, un moyen métrage en 1952. Il s’installe ensuite au Canada pour une quinzaine d’années, est naturalisé canadien, et travaille comme scénariste et producteur dans les milieux de la télévision et du cinéma. À partir de 1953, il amorce une carrière littéraire avec la parution de quatre romans fort bien accueillis, dont La Dernière Île (1953) et Émeute (1954). Il cesse d'écrire en 1961 et ne reprend la plume qu’au milieu des années 1970 pour donner une série de huit romans policiers ayant pour héros le docteur noir Samuel Quarshie. Après de brillantes études au Québec, où Quarshie assimile son savoir médical et une pensée moderne très attachée aux droits de l’homme, le jeune docteur retourne en Afrique pour exercer sa profession au Akhana, un pays imaginaire qui est en fait le Ghana à peine voilé. Tout en dirigeant un dispensaire à Port St. Mary, il est bientôt confronté à des affaires criminelles qu’il parvient à résoudre grâce à ses talents de détective amateur, mais en étant également confronté à la dure réalité des préjugés et de la violence sauvage propres à la société africaine. Dans Safari noir (1975), il parvient à déjouer non sans mal un coup d’État communiste après un attentat qui a coûté la vie au président de l’Akhana. Dans Safari papillon (1975), il doit démasquer le meurtrier d’un Blanc, retrouvé décapité sur une pierre sacrée. Safari tam-tam (1977) oppose Quarshie à une secte tribale qui assassine des Blancs au garrot. Racisme et superstitions se retrouvent aussi au menu de Pour tout l’or du Mali (1980), où une romancière américaine est lapidée à mort dans une petite ville aux confins du Sahel. La série offre une fresque contrastée de l'Afrique des années 1970 qui entend conserver sa culture et ses traditions, tout en cherchant à repousser les séquelles du colonialisme, l’obscurantisme et l’ignorance endémiques du peuple, de même que la corruption et l’avidité d’une bonne partie de ses leaders politiques et religieux. ŒuvreRomansSérie Dr Samuel Quarshie
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Sources
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