En 1757, il prend le commandement du Revenge et le conserve jusqu'en 1760[1].
À son bord, il participe à la bataille de Carthagène le au large du port espagnol de Carthagène, en Méditerranée. Une flotte britannique sous les ordres de l'amiral Osborn, qui bloque la flotte française à l'intérieur du port de Carthagène, attaque et bat une flottille française sous les ordres de Michel-Ange Duquesne de Menneville venue à leur aide. L'interception de la flotte française a pour but de limiter les renforts envoyés au secours de Louisbourg en Amérique du Nord, qui est alors assiégé par les Anglais[3].
↑Les officiers généraux de la Royal Navy sont, à cette époque, classés selon trois escadres fictives. On trouve l'escadre Bleue, puis la Blanche et enfin la Rouge. Un officier général commence comme contre-amiral de la Bleue ; il passe plus tard dans la « Blanche » puis dans la « Rouge ». Sa carrière continue, si tout va bien pour lui, avec les trois échelons du grade de vice-amiral, pour arriver aux trois échelons du grade d'amiral. Nelson a ainsi terminé, prématurément, sa carrière comme vice-amiral de la Blanche. Il existe aussi une « escadre jaune » qui ne sert qu'à désigner ceux qui sont mis à la retraite ; être nommé « dans l'escadre jaune » c'est être nommé dans le cadre de réserve.
(en) Daniel Robert Snow, Death or Victory : the battle for Quebec and the birth of Empire, Londres, HarperPress, , 534 p. (ISBN978-0-00-728621-8, BNF42326806)
(en) David Syrett, Admiral Lord Howe : A Biography, Annapolis, Naval Institute Press, , 176 p. (ISBN1-59114-006-4)
(en) Rif Winfield, British Warships in the Age of Sail 1714–1792 : Design, Construction, Careers and Fates, Seaforth, , 400 p. (ISBN978-1-84415-700-6, lire en ligne)