John KnittelJohn Knittel
John Knittel est un écrivain suisse d'expressions anglaise et allemande, né le à Dharwad (Inde), mort le à Maienfeld (canton des Grisons, Suisse). BiographieJohn Knittel naît sous le nom d'état civil de Hermann Emanuel Knittel, d'un père pasteur missionnaire de Bâle aux Indes, originaire du Wurtemberg. Second d'une famille de neuf enfants, John Knittel ne parle dans ses premières années que le Kanara, dialecte indien de sa nourrice. Après l'installation de sa famille en Suisse en 1896, il étudie au lycée de Bâle où il apprend l'allemand, l'anglais, le latin et le grec, puis le français dans un lycée de la Suisse française où il a été envoyé. A 19 ans, il part à Londres et travaille dans une banque, puis publie son premier roman en 1919 en langue anglaise. Il s'intéresse au cinéma et fait entrer en Angleterre les premiers films américains. En 1922 il devient directeur d'un théâtre à Londres mais l'écrivain l'emporte rapidement sur l'homme de théâtre et de cinéma[1]. Entre-temps, en 1915 à 24 ans, il se marie à une femme, dont le prénom Frances donnera le surnom de Mutti Frances, avec qui il aura un fils et deux filles. Beaucoup de ses œuvres sont inspirées de ses nombreux voyages dans les pays du pourtour méditerranéen (Italie, Égypte, Maroc, Algérie). C'est d'ailleurs en Égypte qu'il fonde l'Institut de Psychologie Orientale, soucieux des populations analphabètes de ces pays. Revenu plus tard en Suisse, les Alpes et les forêts suisses inspireront également ses ouvrages (Into the abyss — titre français ou allemand Thérèse Étienne — et Via Mala). La musique fait aussi partie de son univers en fréquentant de grands musiciens comme Richard Strauss ou Wilhelm Furtwänkler. Romain Rolland le qualifiait de « l'un des plus grands romanciers de notre époque »[2]. Œuvres
Dans cet ouvrage, qui est la suite de Into the abyss (en français ou allemand, Thérèse Étienne), mention est faite du projet Atlantropa.
Notes et références(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « John Knittel » (voir la liste des auteurs).
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