João d'Orléans-BraganceJoão Henrique d'Orléans-Bragance
João Henrique de Orléans e Bragança João Henrique de Orléans e Bragança
et la ministre Ana de Hollanda en 2011.
João Henrique d'Orléans-Bragance (en portugais : João Henrique de Orléans e Bragança), prince d’Orléans-Bragance, né le , au Brésil, est un membre de la branche de Petropolis de la maison d'Orléans-Bragance. De nationalité brésilienne, il est entrepreneur et photographe. FamilleJoão Henrique d'Orléans-Bragance est le fils unique du prince Jean d'Orléans-Bragance (1916-2005) et de son épouse, la princesse Fátima Toussoun d'Égypte (1923-1990, née Fátima Scherifa Chirine), veuve du prince Hassan Omar Toussoun d'Égypte et fille d'un couple d'aristocrates égyptiens, Ismail Chirine Bey et Aicha Mussallam. Par son père, il est l’arrière-arrière-petit-fils de l’empereur Pierre II (1825-1891) tandis que, par sa mère, il descend des Chirine, dynastie criméenne musulmane dirigeant l'une des sept tribus de la Horde d'or de Gengis Khan et qui cousine avec les princes russes Mechtcherski. En 1986, il épouse la Brésilienne Stella Cristina Lutterbach (1958), une architecte reconnue et impliquée, comme son époux, dans la vie caritative brésilienne. Ils divorcent en 2009. João Henrique épouse, en secondes noces, en 2013, Anna Claudia Alves de Oliveira Mell. De son premier mariage, naissent deux enfants :
BiographieCoqueluche des médias brésiliens, séduits par son physique de play-boy et sa pratique du surf à une époque où celui-ci n’était pas encore à la mode, le prince João reçoit, dans les années 1970, un surnom affectueux qui ne le quittera plus : « Dom Joãozinho ». Profitant de sa célébrité, le prince s’engage dans le domaine de l’écologie et de la conservation du patrimoine historique et culturel brésilien[1]. En 1977, il se lance dans la photographie et publie, onze ans plus tard, son premier livre, Rio imperial. Aujourd’hui, dom João est un artiste reconnu. Auteur de huit ouvrages, il a réalisé de nombreuses expositions au Brésil, mais également en France, à l’Espace Pierre Cardin[2]. Cependant, c’est toujours la volonté de préserver et de mettre en valeur les richesses de son pays qui l’animent. Habitant la ville de Paraty, il œuvre ainsi depuis plusieurs années afin de faire entrer celle-ci au patrimoine mondial de l'UNESCO. L’écologie et la sauvegarde du patrimoine ne sont cependant pas les seules activités sociales de João d'Orléans-Bragance. Père d’une fille atteinte de trisomie 21, Maria Cristina (née en 1989), il s'est engagé avec son épouse Stella dans la recherche et la lutte contre cette maladie génétique. Cette dernière est ainsi présidente de la Fédération brésilienne des Associations contre le syndrome de Down, qui regroupe plus d’une cinquantaine d’associations[3]. Le couple divorce en 2009. João Henrique d'Orléans-Bragance est également un homme d’affaires impliqué dans le développement touristique[4]. Il possède par ailleurs sa propre marque de cachaça, Maré alta[5]. Titulature et décorationsTitulature
Décorations dynastiques
BibliographieŒuvresJoão Henrique d'Orléans-Bragance est, entre autres, l'auteur (ou le co-auteur) des ouvrages suivants :
Autres sources
Notes et références
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