Jell-OJell-O
Logo de la marque.
Jell-O de couleur rouge.
Jell-O est une marque déposée appartenant à Kraft Heinz proposant une variété de gelée se mangeant en dessert. Le terme « Jell-O » est devenu un nom générique utilisé à travers les États-Unis et le Canada pour désigner les préparations de gélatines à desserts. HistoireEn 1897, May Wait, femme d'un charpentier, donne le nom de Jell-O à un mix en poudre de sucre, gelatine et édulcorants fruités créé et vendu par son mari. Le produit se vend peu et Pearle Bixby Wait le vend en 1899 pour $450, passant alors à côté de la fortune[1]. Le produit est racheté par l'entrepreneur Frank Woodward qui développe un marketing de masse intensif autour du produit. En 1925, Jell-O se joint à Postum Cereal Company pour créer ce qui deviendra le groupe General Foods[2]. En 1964, la société quitte Le Roy dans l'État de New York pour s'installer à Dover dans le Delaware[1]. Dans les années 1990, alors que Jell-O génère plus d'un milliard de dollars de ventes annuelles, Kraft Foods finance l'aménagement d'un musée Jell-O à Le Roy[1], le Jell-O Gallery[3]. En 2001, l'État du Utah aux États-Unis déclare le Jell-O snack officiel de l'État, la marque étant très prisée par les populations mormones[3]. DescriptionLa poudre de Jell-O est composée à 80% de sucre[3]. Dans son livre Jell-O: A Biography - The History and Mystery of America's Most Famous Dessert (2001), la critique culinaire Carolyn Wyman décrit la simplicité du Jell-O en le qualifiant de « nourriture qui ressemble le plus à un jouet »[3]. Dans la culture populaireDès 1902, la « Jell-O Girl » devient une figure connue des encarts publicitaires[2]. En 1909, la société engage l'auteur de comic strip Rose O'Neill pour dessiner toutes ses publicités[4]. De 1934 à 1945, la marque finance une émission de radio américaine animée par Jack Benny qui rend alors l'expression « Jell-O again! » populaire[5]. Pendant de nombreuses décennies, la société développe la marque Jell-O avec une distribution massive de moules à Jell-O qui sont devenus un élément de la pop culture américaine[6]. Dans les années 1960, la marque édite des collections de cartes de baseball et sponsorise un modèle de poupée Barbie, la Very Berry Barbie[3]. Au début des années 1990, une affaire criminelle connaît un retentissement médiatique aux États-Unis : le meurtre Jell-O (« Jell-O Murder ») met en cause une femme de quarante ans ayant empoissoné un homme de soixante ans avec des Jell-Os remplis de LSD, ce qui a provoqué un arrêt cardiaque chez la victime[7],[8]. Le chanteur punk Jello Biafra a tiré son nom de cette marque[réf. nécessaire]. Le pseudonyme « J.Lo » de Jennifer Lopez y fait référence[réf. nécessaire]. Références
Voir aussiBibliographie
|