Jeanne MattheyJeanne Matthey
Jeanne Marie Matthey-Jonais est une joueuse de tennis française née le à Alexandrie en Égypte et morte le à Paris. BiographieJeanne Matthey est née d'un père suisse et d'une mère française. Durant sa jeunesse, elle s'adonne au tennis avec sa sœur Cécile, tandis que ses frères pratiquent le football[1]. Membre du Racing Club, elle remporte le championnat de France quatre fois consécutivement en simple et double dames avec Daisy Speranza, de 1909 à 1912, puis est battue en finale en 1913 par Marguerite Broquedis. En octobre de la même année, elle prend sa revanche sur cette dernière lors du championnat de Paris[2]. Jeanne Matthey est l'une des rares joueuses à avoir battu Suzanne Lenglen en compétition. C'était au tournoi de Chantilly en . Infirmière de la Croix-Rouge pendant la première Guerre mondiale, elle est gravement blessée au bras et doit abandonner la compétition après le conflit. Elle fait partie de la Résistance pendant la deuxième Guerre mondiale où elle est chargée de la transmission des courriers au sein d'un réseau. Arrêtée et torturée par la Gestapo de la rue de la Pompe[3], elle est déportée en Allemagne au camp de Ravensbrück par le convoi des 57000[4]. Elle est libérée à Prague en [5]. Elle est nommée chevalier de la Légion d'Honneur en 1952, officier en 1958 puis commandeur en 1962[1]. Native d'Alexandrie en Égypte, Jeanne Matthey s'éteint le au sein de l'hôpital La Rochefoucauld à Paris. Elle résidait boulevard Malesherbes dans le 8e arrondissement[6]. Palmarès (partiel)Titres en simple dames
Finale en simple dames
Titres en double dames
Titre en double mixte
DécorationCommandeur de la Légion d'honneur (1962) ; chevalier en 1952, officier en 1958[1]. Notes et références
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