Pour l'état civil, elle est la fille de Jean François Ménestrier, maître tailleur, et de Marie Anne Lombois[3]. Selon de Manne et Charles Ménestrier[4], elle est la fille, née hors mariage, de Jean Baptiste Marsoudet (1761-1843)[5],[6].
Encore enfant, elle se fait remarquer dans les rôles appropriés à son âge sur le théâtre du Vaudeville. On la baptiste alors Mademoiselle Minette[7].
En 1809, elle obtient un second prix au Conservatoire[8] et en 1813, elle obtient le premier prix de comédie [9]. Elle devient bientôt une des premières actrices du théâtre du Vaudeville, jouant les rôles de soubrette accorte et de villageoise naïve.
Elle se marie le 25 novembre 1824, à Paris, avec Louis César Auguste Margueritte[note 1] et eurent un fils[11],[12].
Elle passe au Gymnase où elle débute le dans Caroline, Rodolphe et le Nouveau Pourceaugnac. Sa représentation d'adieux, au théâtre du Vaudeville a lieu le [4],[7],
Deux ou trois ans plus tard elle quitte définitivement le théâtre. Son mari Margueritte, lui ordonne de rompre toute relation avec les artistes. Elle consacre la pension qu'elle touche du Vaudeville à secourir d'anciens camarades[4],[7].
Œuvres
Piron au café Procope, vaudeville en un acte avec Th; Pélicier[13]; représenté pour la première fois, au théâtre du Vaudeville, le [14],[15].
Théâtre
1809 : Relâche pour la répétition générale de Fernand Cortez ou Le grand opéra en province; parodie en un acte de Moreau, Rougemont et Merle, création au théâtre du Vaudeville, rôle de Mademoiselle Divergondilly[16].
1816: Le Tambour et la Vivandière, vaudeville historique en un acte, de Jules-Joseph-Gabriel de Lurieu, première au théâtre du Vaudeville, rôle de Valentine[24], 9 octobre[25].
↑Oettinger, Eduard Maria, Un agathopède de l'Empire ou essai sur la vie et les travaux gastronomico-littéraires de feu Grimod de La Reynière, Bruxelle, , 66 p. (lire en ligne), p. 25
↑Th Pélicier, Piron chez Procope: vaudeville en un acte ; Representé pour la première fois, sur le théâtre du Vaudeville, le 25. Juillet1810, Masson, (lire en ligne)
↑Nicolas Brazier, Histoire des petits théâtres de Paris depuis leur origine. Tome 1, (lire en ligne)
↑Charles-François-Jean-Baptiste Moreau de Commagny, Michel-Nicolas Balisson de Rougemont et Jean-Toussaint Merle, Relâche pour la répétition générale de Fernand Cortez, ou Le grand opéra en province ; parodie en un acte, mêlée de vaudevilles,, (lire en ligne)
↑Recueil d'articles parus dans différents journaux, concernant l'affaire Michel contre Reynier, (lire en ligne)
↑Eugène Scribe, Une Nuit de la Garde Nationale (1815), t. Volume 1, Paris, Aimé André, Libraire-éditeur, (lire sur Wikisource), « Une Nuit de la Garde Nationale », p. 7-57
↑Aristophane, Les comices d'Athènes, ou Les femmes orateurs , comédie vaudeville en un acte, traduit du grec par MM. Eugène Scribe et Antoine-François Varner, (lire en ligne)
: documents utilisés comme source pour la rédaction de cet article :
Henry Lyonnet, Dictionnaire des comédiens français, ceux d'hier, t. 2. E-Z, Genève, 720 p. (lire en ligne), p. 433.
Gustave Le Brisoys Desnoiresterres, Grimod de La Reynière et son groupe : d'après des documents entièrement inédits, Paris, Didier et cie, (lire en ligne).