Jeanne Gervais est la fille d'un père d’origine française[3] et d'une mère baoulé, N’Gban d’Ahérémou, localité située dans le département de Tiassalé[4].
Brillante élève de l'école des jeunes filles de Rufisque au Sénégal puis de l’École normale supérieure de Saint-Cloud, dans la banlieue parisienne, Jeanne Gervais devient ensuite inspectrice de l'enseignement primaire[4].
Carrière politique
Jeanne Gervais participe à la marche des femmes sur Grand-Bassam le [5].
Elle est l’une des trois premières élues de l’Assemblée nationale de la Côte d’Ivoire indépendante. Elle y reste députée de 1965 à 1980[5],[4].
En 1976, elle est nommée ministre par le président Félix Houphouët-Boigny, faisant de la Côte d’Ivoire l’un des premiers pays subsahariens à compter une femme dans son gouvernement. Elle y est chargée de la Condition féminine jusqu’en 1983[6],[7],[5],[4].
Elle est aussi la première présidente de l’Association des femmes ivoiriennes (AFI)[8] et membre du bureau politique du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI)[5], mouvement politique dont elle reste une militante jusqu'à sa mort, le , à l’âge de 90 ans[9].
↑ abcd et e(en) Cyril K. Daddieh, Historical Dictionary of Cote d'Ivoire (The Ivory Coast) : Historical Dictionaries of Africa, Lanham (Md.), Rowman & Littlefield, , 716 p. (ISBN978-0-8108-7389-6 et 0-8108-7389-3, lire en ligne), p. 266
↑« La Guinée endeuillée par la disparition de Jeanne Martin Cissé, figure de l'indépendance et des droits des femmes -... », JeuneAfrique.com, (lire en ligne, consulté le )
↑Elisabeth Goli, « Les femmes dans les gouvernements en Côte d’Ivoire | Info Afrique », Info Afrique, (lire en ligne, consulté le )