Maître d’œuvre cité entre 1383 et 1393, il travaille sur de nombreux châteaux du comté de Savoie, en étant le maître charpentier comtal de 1384 à 1391[1],[2]. On le trouve à Montorge en Valais, 1384 ; à Verrue en Piémont en 1387 ; à Chillon (Chablais) en 1388 ; à Bonneville (Faucigny)[3],[4] et aux Clées (Vaud) en 1389[2]. Il se consacre tout particulièrement au chantier du château de Ripaille, près de Thonon (1383-1391), pour le compte de la comtesse Bonne de Bourbon[5],[6].
Avant 1387, il agrandit l’église Saint-François à Lausanne, et sculpte pour ces moines franciscains des stalles remarquables, qu’il signe d’un texte versifié[7].
↑Pierre Duparc, Le comté de Genève, IXe – XVe siècle, t. XXXIX, Genève, Société d'histoire et d'archéologie de Genève, coll. « Mémoires et Documents » (réimpr. 1978) (1re éd. 1955), 616 p. (lire en ligne), p. 516.
↑Philippe Broillet, Nicolas Schätti, « Jean de Liège, un architecte au service de la Savoie à la fin du Moyen Âge », Histoire en Savoie magazine. - Chambéry. - No 6 (juin 1994), p. 2-7.
↑Marcel Grandjean, « Les monuments d’art et d’histoire du canton de Vaud I. La ville de Lausanne: introduction, extension urbaine, ponts, fontaines, édifices religieux (sans la cathédrale), hospitaliers, édifices publics (I) », Les monuments d'art et d'histoire de la Suisse, n°51, Bâle 1965, pp. 234-240.