Spécialisé dans les portraits, il est aussi connu pour ses nus.
Biographie
Marie Jean Baptiste Léon Sindou[2] naît le dans une famille originaire de Caniac, canton de Labastide-Murat, arrondissement de Gourdon[3] où elle possédait une propriété qu'elle dut vendre à la suite de revers de fortune occasionnés par la charge d'une famille nombreuse. Jean Sindou est le dernier des cinq enfants qui atteignent l’âge adulte sur les sept du couple : l’ainé Marcel, professeur[3], comme son père ; Angèle et Caroline modistes et couturières à Saint-Germain-des-Prés ; une troisième fille religieuse[3].
Admis à l'École des beaux-arts de Paris en 1889[4], il y reste jusqu’en 1895. Il a pour professeurs les peintres Léon Bonnat[5] et Jules Lefebvre[5]. Afin d’éviter les plaisanteries d'atelier à propos de son nom « Sindou », il prend le pseudonyme de « Syndon »[3]. Il participe à plusieurs éditions du Salon.
Jean Syndon est condamné à dix ans de travaux forcés en 1902 par la cour d'assises de Rouen pour avoir assassiné, à Étretat, le mari de sa maîtresse[9], peine commuée en 1903 en dix années de réclusion par recours en grâce auprès du président de la République[10].