Diplômé de l'ESPCI en 1931 (47ème promotion)[2], il a soutenu le 23 octobre 1936 une thèse de sciences physiques à la Faculté des sciences de Paris, intitulée Contribution à l'étude des rayonnements beta et gamma des corps radioactifs. Le président du jury était Aimé Cotton[3].
Par la suite, il fut professeur à l'ESPCI[4],[5] et directeur scientifique à l'ONERA[6]. Il fut aussi administrateur du laboratoire de synthèse atomique d'Ivry, après Frédéric Joliot et avant Claude Magnan et Francis Suzor[7].
Il collabora en particulier avec Marcel Barrère[8], son collègue à l'ONERA, et sa femme, Simone Barrère, ingénieur.
Publications
Contribution à l'étude des rayonnements beta et gamma des corps radioactifs, thèse de doctorat, Paris, Éditions Masson, 1936.
Techniques générales du laboratoire de physique, volume 1, préface par Frédéric Joliot, éditions du CNRS, 1947, 1241 pages[9].
La Conversion interne au point de vue expérimental, discussion par Manuel Valadares(pt), Paris, Éditions de la Revue d'optique théorique et instrumentale, 1949.
Interaction entre le noyau et son cortège électronique, avec Raymond Daudel et Paul Chanson, congrès organisé par Louis de Broglie, Paris, Editions de la revue d'optique théorique et instrumentale, 1949[10].
Techniques générales du laboratoire de physique, volume 2, CNRS, 1950[11].
Combustion, avec Marcel Barrère, Paris, Librairie Polytechnique Béranger, 1963[12].
Le propulseur héliothermique N° 103: performances théoriques et projet de réalisation ONERA, avec E. Le Grivès, XIVème congrès international d'astronautique, Palais de l'Unesco, Paris, 25 septembre - 1er octobre 1963, Paris, SEREB, 1963.
Boundary layer effects in turbomachines, ONERA, 1972[13].
Numerical models of total electron content over Europe and the Mediterranean and multi-station scintillation comparisons, avec Donald Lorimer Schultz, John A. Klobuchar et Jules Aarons, 1972.