Jean ReibrachJean Reibrach Portrait (1890) extrait d'une affiche publiée par L'Écho de Paris[1].
Jean Chabrier dit Jean Reibrach, né le à Givors et mort le à Andernos-les-Bains, est un écrivain et scénariste français. BiographieSous le pseudonyme anagrammatique de « Jean Reibrach », ce fils de militaire est l'auteur d'une vingtaine de romans publiés entre 1889 et 1918. Son style est qualifié par la critique de naturaliste[2]. Il livre à partir de 1884 des récits (ou contes de presse) à des revues comme La Revue politique et littéraire[3], à La Nouvelle Revue, à la Nouvelle Revue internationale, à L'Écho de Paris, La Lanterne — à ces deux derniers titres, il fut le plus fidèle —, La Révolte, Le Fin de siècle, à La Quinzaine, au Siècle, à La Grande Revue, au Journal, au Magazine littéraire et La Vie moderne. En novembre 1890, la presse révèle qu'il est capitaine d'infanterie dans l'Armée française sous son nom de naissance (« Jean Chabrier »), et qu'en publiant La Gamelle, une vive satire du milieu militaire, il est contraint à la démission, effective en janvier 1891, après un effet de scandale[4],[5]. En juin 1892, Georges Docquois adapte pour les planches, Mélie, l'une de ses nouvelles, au Théâtre-Libre[6], et les deux hommes poursuivront leur collaboration au Grand-Guignol. En 1901, il s'associe à André de Lorde pour produire une pièce comique, En rire ?. Dans les années 1910, il s'essaye au cinématographe : il est l'auteur de deux scénarios, et d'un court métrage, Le Bon Agent (1910), dans lequel figure entre autres, Germaine Dermoz[7]. ŒuvreOuvrages publiés
Scénarios et réalisations
Notes et références
Liens externes
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