Jean Pommier (essayiste)Jean Pommier
Jean Pommier, né à Niort (Deux-Sèvres) le et mort à Nice (Alpes-Maritimes) le , normalien et docteur ès lettres, est un spécialiste de l'histoire de la littérature. BiographiePremières annéesIl passe son baccalauréat à Poitiers, avant de réussir le concours d'entrée à l'École normale supérieure, d'où il sort en 1913. CarrièreLa guerre terminée, il est reçu à l'agrégation des lettres en 1919[2], il entre dans une carrière dont il gravit tous les échelons. D'abord maître de conférences à Amsterdam de 1922 à 1923, chargé de cours puis maître de conférences à la faculté de Strasbourg de 1923 à 1934, il obtient son doctorat de lettres en 1931[3],[4]. Il est professeur à la faculté de lettres de Paris de 1934 à 1946[5] ; puis en 1946, il obtient une chaire d'Histoire des créations littéraires au Collège de France, où il succède à Paul Valéry) et enseigne jusqu'à sa retraite en 1964[6] (bien qu'encore en 1968, il accepte de présider la nouvellement créée Société des études renaniennes). En 1959, il succède à André Siegfried à l'Académie des sciences morales et politiques. À partir du , il occupe le fauteuil 35 de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique. ŒuvreAprès une première thèse sur Ernest Renan (Renan d'après des documents inédits, 1923), Jean Pommier s'intéresse à Charles Baudelaire (La Mystique de Baudelaire, 1932), à Alfred de Musset (Variétés sur Alfred de Musset et son théâtre, 1944), à Paul Valéry (Paul Valéry et la création littéraire, 1946), à Chateaubriand ou Proust. Outre ces études monographiques, il publie quelques ouvrages généraux sur la littérature (Questions de critique et d'histoire littéraire, 1945 ; Créations en littérature, 1955). Trois ans avant sa mort, il retrace les souvenirs d'une vie et d'une époque dans son Spectacle intérieur, 1970. Il ne cesse de s'intéresser à Renan, et continue de publier des travaux sur son premier sujet d'étude (L'univers poétique et musical d'Ernest Renan, 1966). Dernières annéesRetiré à Menton, Jean Pommier consacre sa retraite à des travaux d'exégèse et de recherches. Il est décédé à Nice des suites d'un accident de la circulation, le . Son épouse est décédée quelques mois plus tard. Publications
Notes et références
Jacqueline Piatier, Jean Pommier est mort (Le Monde des Livres, février 1973 - arch .pers.) Liens externes
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