Jean MaligeJean Malige
Jean Malige (Nîmes, - Clapiers, ) est un directeur de la photographie et réalisateur français. BiographieFils d'une institutrice et d'un officier, Jean Malige fait de solides études à Nîmes[1]. Il commence à s'intéresser au cinéma au lycée, et appartient à une bande qui, avec notamment Gilbert Colomb de Daunant, court les salles de la ville[1]. Il suit ensuite les cours de l'École centrale d'électronique par correspondance[1]. Élève officier au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, il exerce divers emplois après avoir été démobilisé[1]. À la Libération, il s'implique dans la création du Caméra club nîmois[1]. À la même époque, il est sollicité par la Source Perrier pour réaliser un film sur le travail des ouvriers[1]. Il fait alors ses débuts dans le cinéma publicitaire, crée une société nommée Rural Ciné, qui travaille pour les Salins du Midi ou Aux Dames de France[1]. Il diffuse d'abord dans cinq départements, puis au niveau régional[1]. Mais il est concurrencé par France Écran, filiale d'Havas qui cherche à l'évincer[1]. Dans les années 1950, il travaille sur l'image d'On demande un toréador, de Max Sautet[1]. À Montpellier, il crée en 1954 le premier studio auditorium du Languedoc[1]. Il s'adonne alors à plusieurs courts-métrages de fiction[1]. Il devient alors l'interlocuteur privilégié pour les tournages en région, et assure des doublages ou de la post-synchronisation[1]. Il travaille aussi comme opérateur pour Crin Blanc[1]. Par l'entremise du journaliste Jacques André[1], il rencontre par la suite François Truffaut, qui fait appel à lui pour la photographie des Mistons[2]. Réalisant encore plusieurs courts métrages[3], il est connu également à partir de 1965[1] en tant que producteur pour la télévision, avec les feuilletons Maurin des Maures et L'Illustre Maurin. Ses activités télévisuelles prennent toutefois fin après l'éclatement de l'ORTF en 1974[1]. En 1986, à la demande de François de La Bretèque, il devient avec Béatrice Dufrenne « partenaire culturel » du lycée Louis-Feuillade de Lunel[1]. Il crée dans cet établissement une section cinéma proposant une formation étalée de la première à la terminale[1]. Il duplique la formule quelques années après au lycée Jean-Monnet de Montpellier[1]. FamilleSéparé de sa première femme, il épouse la réalisatrice Paula Delsol, avec qui il s'installera à Montpellier en 1954[1]. Il est ensuite le compagnon de Béatrice Dufrenne, avec qui il réalisera ses derniers courts-métrages, dans le domaine médical[1]. FilmographieDirecteur de la photographie
OpérateurRéalisateur
HommageLa salle de l'Espace culturel Jean Penso à Clapiers porte le nom de Jean Malige[4]. Bibliographie
Notes et références
Liens externes |