Jean Jadot (archevêque)
Jean Jadot ( – ) est un prélat diplomate belge de l'Église catholique. Il fut délégué apostolique aux États-Unis de 1973 à 1980, et Président du Secrétariat des Non-Chrétiens de 1980 à 1984. BiographieJean Jadot naquit à Bruxelles le , dans une famille de la haute bourgeoisie bien connue qui compte de nombreux ingénieurs; son père, Lambert Jadot, était un ingénieur électricien, notamment à la tête de la Compagnie BCK[2]. Sa mère Gabrielle Flanneau, née à Bruxelles le 31 décembre 1888, est la fille de l'architecte Octave Flanneau et de Marie-Thérèse Crocq (fille du médecin et sénateur Jean Crocq) et la petite fille de l'architecte Eugène Flanneau. Son oncle Jean Jadot fut un ingénieur d'une grande notoriété, qui a réalisé d'importants projets en Égypte, en Chine et au Congo belge (parmi d'autres). En 1926, il entra à l'Université catholique de Louvain, où il obtint le grade de Docteur en philosophie « magna cum laude » en 1930. Sa thèse portait sur le travail d'Alfred Edward Taylor. Malgré l'opposition de son père, il entra au séminaire archiépiscopal de Malines-Bruxelles et fut ordonné prêtre par le cardinal Van Roey le . Le , Jean Jadot fut nommé archevêque titulaire de Zuri (de) et délégué apostolique au Laos, Singapour et Malaisie. Il fut consacré évêque par le cardinal Suenens le . Il fut nommé pro-nonce apostolique en Thaïlande le . Le , il fut nommé pro-nonce apostolique au Gabon et au Cameroun et délégué apostolique en Guinée équatoriale. Le , il fut nommé délégué apostolique aux États-Unis et resta à ce poste jusqu'au ; il fut alors nommé comme pro-président du Secrétariat pour les non-chrétiens. Il garda ce dernier poste jusqu'à sa retraite, le . Il était considéré comme un leader progressiste dans l'Église aux États-Unis et suscitait parfois les oppositions par ses déclarations et ses décisions. Il était vu favorablement par le Vatican sous le pape Paul VI, qui refusa sa démission. Deux papes plus tard, Jean Paul II acceptera finalement la démission de Jean Jadot en 1980[3]. Il lui nomme un successeur en la personne de Pio Laghi qui propose des nominations d'évêques américains plus en ligne avec le Magistère. Jean Jadot était bien connu, surtout sous Jean Paul II, pour ses vues progressistes sans lesquelles il aurait pu devenir cardinal.[réf. nécessaire] Il mourut presque centenaire à Woluwe-Saint-Pierre, en Belgique, le [4]. Références
Voir aussiBibliographie
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