Jean Huvier du Mée

Jean Huvier du Mée
Fonctions
Subdélégué
Intendant de la généralité de Paris (d)
à partir de
Maire de Coulommiers
à partir de
Bailli
Coulommiers
-
Procureur-syndic
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Enfants
Parentèle
Autres informations
A travaillé pour
Propriétaire de
Jardin de la maison du Bailli Huvier (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Blason

Jean Huvier, seigneur du Mée, de Maricorne et de Rouville, est un agronome français né le à Coulommiers et décédé le à Coulommiers.

Biographie

Jean Huvier est le fils de Charles-Antoine Huvier, écuyer, avocat au Parlement de Paris et en Sorbonne, conseiller du roi, bailli et président de l'assemblée municipale de Coulommiers, subdélégué de l'Intendance de Paris, fondé de procuration du duc Marie-Charles-Louis d'Albert de Luynes. Il est le cousin germain de la mère de Guillaume-Benoît Houdet.

Après ses études, Huvier devient lieutenant des eaux et forêts de la maîtrise particulière de Coulommiers en 1743, avant d'être reçu avocat au Parlement de Paris l'année suivante.

Bailli de Coulommiers de 1748 à 1790, dont il sera le dernier, il en devient maire en 1750. Il établit des Ateliers de charité dans les environs de Coulommiers pour les journaliers sans travail. Il occupe par ailleurs les fonctions de subdélégué de l'Intendance de Paris à partir de 1754, ainsi que celles de conseiller et procureur du roi en l'élection de Coulommiers en 1766. En 1787, il devient procureur-syndic du département de Rozay-en-Brie, puis, en 1790, commissaire du roi près le tribunal du district de Rozay séant à Coulommiers.

Ex-libris de la Bibliothèque de M. Huvier du Mée, avec les armes de sa famille.

Se consacrant à des travaux agronomes, il collabore notamment au Journal de Paris et est admis comme membre correspondant de la Société royale d'Agriculture[1] en 1787. Le célèbre agronome Arthur Young s'arrêta chez lui lors de ses voyages en France, qui à cette occasion lui remis une lettre[2].

Il est le commanditaire en 1750 du jardin remarquable, connu sous le nom de « Jardin de la maison du Bailli Huvier », à Coulommiers, inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis le [3].

Il avait épousé Elisabeth Hébert[4] (1753-1825) fille de Pierre-Nicolas Hébert (1691-1766), avocat au parlement de Paris, valet de garde-robe du roi Louis XV et historien de la ville de Coulommiers, et d'Anne-Françoise Saulsoy, et sœur de Pierre-Denis Hébert (1723-1788), correspondant de Buffon[5].

Ils seront les parents de :

- Pierre-Marie-François Huvier des Fontenelles (1757 - 1823),

- Antoine-Fare Huvier (1755 - 1836), capitaine au pont royal, corps du génie et chevalier de Saint-Louis, marié à Anne-Sophie Gaudefroy,

- Elisabeth Huvier (1753-1825), mariée à Étienne-Thomas Ogier de Baulny (1747-1794), mousquetaire du roi mort guillotiné,

- Perette Huvier (1757-1816), mariée à Jean-Baptiste Saisy, avocat en parlement, subdélégué général de l'intendance de Bourgogne et membre de l'Académie des sciences, arts et belles-lettres de Dijon.

Travaux

  • Procédé pour se procurer une haie ou charmille impénétrables. 1786
  • Manière d'employer Ie bois avec économie.1787
  • Forme des pieux, potences ou pilotis qui résistent plus longtems au courant des eaux. 1788

Références

  1. Mémoires de l'Académie d'agriculture de France, volume 4
  2. Arthur Young, Voyages en France, 1792
  3. Notice no IA77000210, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  4. Paulette Lauxerrois, Coulommiers: souvenirs perdus et retrouvés : récits, folklore, légendes, poèmes, chants, patois, 1964
  5. André Bourée, La Chancellerie près le Parlement de Bourgogne de 1476 à 1790: avec les noms, généalogies et armoiries de ses officiers, suivi d'un supplément sur les secrétaires du roi prés le Parlement de Bourgogne, 1901

Voir aussi

Bibliographie

  • Les lettres d'une mère: épisode de la terreur, 1791-179, de Louise Madeleine Charlotte de Barentin de Montchal Quatre-Solz de Marolles

Liens externes