Jean François de Spon est issu d'une famille noble de Mayence qui transféra son siège en Alsace. Secrétaire intime de l'empereur Charles VII, il reçut en 1742 le titre héréditaire de baron que Louis XV lui confirma l'année suivante pour la France. Au retour d'une ambassade en Prusse, où l'empereur l'avait envoyé, il acheta une partie du comté de Forbach, qu'il céda par la suite au duc des Deux-Ponts. En 1759 le roi le nomma syndic et directeur de la chancellerie de Strasbourg. Peu après il fut admis à la matricule de la noblesse[1].
Lettre écrite à un jurisconsulte de la ville de ... Au sujet des Dispositions faites par l'Empereur Ferdinand I. dans son Testament du premier . dans le Contract de mariage de l'Archiduchesse Anne sa fille aînée, du 19. et dans son Codicille du premier , 1741
La Capitulation de l’Empereur Charles VII. Avec des remarques instructives touchant le gouvernement actuel de l’Empire ainsi que sur les questions du droit public d’Allemagne les plus remarquables, Francfort-sur-le-Main, 1743.
Mémoires pour servir à l’histoire de l’Europe, depuis 1740 jusqu’à la paix générale signée à Aix-la-Chapelle, Amsterdam, 1749
Lettre ... à S. E. Monsgr. d'Agesseau, chancellier de France, sur la réforme de justice dans les états de Sa Majesté le Roi de Prusse, 1750
Notes
↑Histoire par ordre des seigneuries des villes, villages et hameaux de la Basse Alsace ou du Landgraviat inférieur, non comprises les villes de Haguenau, Sélestat, Wissembourg, Landau, Obernay et Rosheim, 1829, p. 178
François Burckard, Le Conseil souverain d'Alsace au XVIIIe siècle : représentant du roi et défenseur de la province, Société savante d'Alsace, Strasbourg, 1995, p. 348 (ISBN2-904920-12-9)
Félix Schaedelin, « Le Baron François-Nicolas de Spon, dernier premier président du Conseil souverain d'Alsace », dans Ann. Colmar, t. 7, 1957, p. 73-98