Jean François Labarrière
Jean François Labarrière , né le à Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne), mort le à Brest (Finistère), est un militaire français de la Révolution et de l’Empire. États de serviceIl entre en service le , comme lieutenant dans le bataillon de la milice de Figeac, et le , il est admis à l’école d’artillerie de Grenoble en qualité d’aspirant. Le , il intègre, comme élève, l’école de La Fère, et il en sort le , pour passer dans le régiment d’artillerie de La Fère, avec le grade de lieutenant. Le , il reçoit son brevet de capitaine par commission, puis celui de capitaine en second le , celui de capitaine de sapeurs le , et celui de capitaine de bombardiers le . Capitaine de canonnier le , il fait les campagnes de 1787 et 1788, en Hollande, sous les ordres du prince de Hesse, et il est fait prisonnier de guerre à la fin de cette campagne. Il reçoit la croix de chevalier de Saint-Louis le . Chef de bataillon le , il est nommé lieutenant-colonel le suivant, et il fait les guerres de 1792 et 1793, à l’armée de la Moselle commandée par le général Beurnonville. Le , il est admis à la retraite, et le , il reprend du service en vertu d’un arrêté du Comité de salut public. De l’an III à l’an IV, il sert à l’armée du Rhin, au blocus de Mayence, et au siège de Manheim. Il est fait prisonnier le , et il est remis en liberté le . Il est promu chef de brigade le , et de l’an VI à l’an IX, il est employé à l’armée d’Italie, comme directeur des parcs. Envoyé provisoirement à Saint-Malo en septembre 1801, il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et officier de l’ordre le . En 1805, il est désigné pour faire partie du collège électoral du département de Lot-et-Garonne. Le , il commande l’arsenal d’artillerie à Toulouse, et il reçoit l’ordre de prendre la direction de l’artillerie à Brest l’année suivante. Il meurt dans sa direction à Brest le . Sources
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