Jean Christophe Schwaab naît le à Lausanne. Il est originaire du même lieu et de La-Chaux-de-Fonds[1]. Son père est l'ancien conseiller national et conseiller d'État vaudois Jean Jacques Schwaab[2].
Il déclare sur le site du Parti socialistevaudois : « La justice sociale et la répartition des revenus sont au centre de mes préoccupations. La force de notre pays dépend avant tout de la manière dont il assure à chacune et chacun des conditions de vie équitables et dignes. C’est le sens de mon engagement. »[7].
Par souci de transparence, il publie régulièrement ses indemnités parlementaires et son revenu[8].
Il a notamment contribué à l'abolition des curatelles (tutelles) forcées vaudoises. En , le Conseil d'État vaudois annonce que désormais, les curateurs ne seraient plus nommés contre leur gré, mettant fin à une exception vaudoise[9]. Ce revirement du gouvernement, qui avait jusqu'ici toujours refusé d'abolir cette obligation datant de 1911, qui était inscrite dans le code civil (abandonnée par tous les autres cantons), est notamment dû à une initiative parlementaire déposée par Jean Christophe Schwaab au Conseil national en 2012[10],[11]. Le , le Conseil fédéral apporte son soutien au texte de loi préparé par la Commission des affaires juridiques du Conseil national. Le , le Conseil national adopte le texte de loi[12]. Le , le Conseil des États accepte une révision du code civil en ce sens qui met un terme définitif aux curatelles imposées[13].
S'avouant incapable de concilier son mandat de conseiller national avec l'éducation de son fils aîné, qui souffre de graves troubles du développement, il annonce, en , sa décision de quitter le Conseil national[14]. Brigitte Crottaz prend sa succession à partir de 2018[15].
Conseiller municipal
Le , il est élu à la municipalité de la commune de Bourg-en-Lavaux[16] et prend ses fonctions le , dans le dicastère des affaires sociales, travaux et infrastructures[17]. Réélu au premier tour avec le meilleur score en 2021[18], il est depuis vice-syndic et responsable du dicastère Infrastructures et Mobilité[19].
Autres mandats
Fin 2020, le Conseil fédéral le nomme membre de la Commission fédérale de la communication pour le [20].
Christian Bruchez, Patrick Mangold et Jean Christophe Schwaab, Commentaire du contrat de travail, Éditions réalités sociales, 2019 (ISBN978-2-88146-153-8).
Pour une souveraineté numérique, Lausanne, Presses polytechniques et universitaires romandes, coll. « Le savoir suisse », , 171 p. (ISBN9782889155613)[21]