Jean Auguste de Chastenet de Puységur
Jean Auguste de Chastenet de Puysegur est un prélat français né le à Rabastens et mort dans le même lieu le . FamilleIl est le fils de Pierre Hercule de Chastenet et de Jacquette Pages. Il est le frère de Louis Pierre de Chastenet de Puységur (1727 Rabastens-1807), secrétaire d'État à la Guerre du 30 novembre 1788 au 12 juillet 1789 et d'Armand Pierre de Chastenet (né en 1736), vicaire général d'Albi et abbé de l'abbaye de Valmagne de 1781 à 1790. Il est aussi le demi-frère de Jean Marie Louis de Chastenet, vicaire général de Rouen décédé en 1784. Le 8 mai 1781, c'est dans l'église parisienne de Saint-Roch qu'il célèbre le mariage d'Amand Marie Jacques de Chastenet de Puységur (1751-1825) avec Marguerite Baudard, fille de Claude Baudard de Saint-James, trésorier général de la Marine et des Colonies et Julie Augustine Thibault-Dubois. Carrière ecclésiastiqueJean Auguste de Chastenet de Puysegur est nommé évêque de Saint-Omer le , puis évêque de Carcassonne en . En , il devient archevêque de Bourges et primat des Aquitaines. Il est élu député du clergé du bailliage du Berry aux états généraux de 1789. Il émigre, il réside à Wolfenbüttel avec l'archevêque de Reims, Talleyrand-Périgord. Il est obligé de démissionner à cause du Concordat en . La résidence de plaisance des archevêques de Bourges, le domaine épiscopal de Turly est achetée comme bien national, aux enchères, le pour 91 200 livres, par Jean Demahis Dubreuzé père (1734-1806), bourgeois de Bourges et par la même occasion, Demahis Dubreuzé fait parvenir discrètement, en Allemagne, à l'archevêque 17 688 livres en billets à ordre, pour lui racheter en sous-main le mobilier du château de Turly, ce qui permet au prélat de vivre confortablement. Le comité de surveillance révolutionnaire de Bourges, découvre l'affaire le 5 ventôse an II (), ce qui vaut à Demahis Dubreuzé une incarcération immédiate à la maison d'arrêt des Ursulines de Bourges « comme suspecté d'incivisme et d'aristocratie ». Il est ordonné la saisie de ses biens le . La détente thermidorienne met fin à ces désagréments. Demahis Dubreuzé est libéré le , sur ordre du représentant en mission Cherrier et retrouve ses biens. De retour d'émigration, le prélat passe le reste de sa vie à Rabastens où il meurt en à l'âge de 74 ans. NotesVoir aussiBibliographie
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