Fils de Charles Allafort, bourgeois, et Marguerite de Montsalard, il est licencié en droit. Le , il épouse Marie de Montsalard, sa cousine germaine. Ils ont deux enfants[1].
En septembre 1792, Allafort est élu député du département de la Dordogne, le huitième sur dix, à la Convention nationale[2]. Il siège sur les bancs de la Plaine. Lors du procès de Louis XVI, il vote la mort, se prononce en faveur de l'appel au peuple mais rejette le sursis à l'exécution[3]. En avril 1793, il est absent lors du scrutin sur la mise en accusation de Jean-Paul Marat[4], et en mai, il se prononce en faveur du rétablissement de la Commission des Douze[5].
En vendémiaire an IV (octobre 1795), Jean Allafort est réélu député de la Dordogne et siège au Conseil des Anciens. Il est tiré au sort pour en sortir en prairial an V (mai 1797)[6]. Retiré de la vie politique sous le Consulat, le Premier Empire et les Cent-Jours, Allafort n'est pas compris dans la loi du 12 janvier 1816 qui bannit hors de France les régicides et les soutiens à Bonaparte[7].
Il meurt dans la capitale, à l'âge de 77 ans, puis est inhumé au cimetière de Souffrignac (Charente).
Notes et références
↑Christian de Sèze, Le Conventionnel Jean Allafort et ses enfants, Bulletin de la SHAP, 1968.
↑Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 52, p. 40.