Jean-Sébastien Devoucoux
Jean Sébastien Adolphe Devoucoux, ou abbé Devoucoux, ou Monseigneur Devoucoux (ses écrits sont signés Jean, évêque d'Évreux), né le à Lyon et mort le à Évreux, est un homme d'Église français, archéologue et historien. BiographieNé de Lazare Devoucoux, fonctionnaire des impôts et de Marie-Anne Caudrian, il fit ses études au collège royal de Lyon puis au petit séminaire d'Autun (actuel lycée militaire d'Autun). Le , il est ordonné prêtre et devient le secrétaire particulier de Bénigne-Urbain-Jean-Marie du Trousset d'Héricourt (1797-1851), évêque d'Autun. Ce dernier, féru de symbolisme et de patrimoine religieux, lui donne le virus de l'histoire et de l'ésotérisme. En 1836, il participe à la création de la Société éduenne, dont il sera longtemps le secrétaire général. Le , alors chanoine, c'est par son entremise que fut redécouvert le portail de la cathédrale Saint-Lazare d'Autun, plâtré en 1766. En 1839, il accompagne à Oxford, pour des recherches, le cardinal Jean Baptiste François Pitra qui restera toujours son ami. En 1841, il passe de vicaire à vicaire général d'Autun. En 1846, on lui doit le sauvetage du livre de l'historien d'Autun Edme Thomas qui contient des données d'archéologie traditionnelle sur les monuments d'Autun. Le , il devient président de la société éduenne. Le , il est évêque d'Évreux. En 1859, il est membre de la société française d'archéologie et président de la société libre de l'Eure. Politique épiscopaleHomme de dialogue, gallican très modéré, il a toujours été un partisan d'une Église unie ainsi qu'un bonapartiste convaincu. Il est un participant zélé du concile provincial de Lyon en 1850. En 1865, il fulmine contre l'interdiction de publication de l'encyclique Quanta Cura faite à l'épiscopat français. Il fut le porte-parole de l'église gallicane au premier concile œcuménique du Vatican, et eut peu de temps pour commenter la décision sur l'infaillibilité de l'Église. Déjà fort malade durant le concile, il meurt le . Le musée d'Orsay conserve un portrait photographique de lui réalisé par Eugène Disdéri après 1861. ŒuvreIl voyait dans les proportions des monuments religieux de son temps[Note 1] et les temples antiques une certaine continuité d'esprit liée aux mesures nécessaire à leurs constructions. Il est l'auteur d'une soixantaine de publications dont :
Distinction
ArmesÉcartelé de gueules et d'or; à la croix ancrée de sable sur la partition[2]. Sources
RéférencesNotes
Référérences
Liens externes
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