Épousant Colette Pham Ngoc Thach, fille du Docteur et de Marie-Louise Pham Ngoc Thach[4], Jean-Marie Ledannois opte ensuite pour une installation à la campagne, à Boissy-Mauvoisin (où Colette demeure attentionnée à être le premier soutien critique de l'œuvre et à recevoir régulièrement les grandes amitiés artistiques et littéraires telles que Régis Debray), continuant un temps de se rendre quasi-quotidiennement à Paris pour enseigner la poterie dans l'atelier d'Annie Martin-Talboutier[5]. Puis, après avoir « longtemps mené peinture et céramique de front, il a choisi la peinture »[2].
Expositions
Expositions particulières
Jean-Marie Ledannois, gouaches, Maison de la culture de Mantes-la-Jolie (Bibliothèque Georges-Duhamel), février-[5].
Jean-Marie Ledannois, gouaches, Galerie Christiane Colin, Paris, septembre-[6].
Foire internationale de Stockholm (Stand Galerie Anne Blanc), 1982.
Salon d'hiver, Centre d'art contemporain de Jouy-sur-Eure, 1984, 1985.
Salon du M.A.C.Y. (Mouvement des artistes contemporains en Yvelines), Centre régional de développement culturel, Rosny-sur-Seine, 1998, 1999, 2000, 2002, 2014[3].
« Les œuvres de Jean-Marie Ledannois, notamment ses gouaches bleu foncé et ocre, soulignent un esprit de rigueur, de clarté, une volonté d'approcher l'imaginaire sous sa forme la plus minitieuse. Les teintes employées sont alors d'une subtilité et d'une douceur presque diaphanes. Elles révèlent une atmosphère mystérieuse, faite d'impalpabilité.Aussi l'inspiration qui anime ses compositions est-il donc d'un raffinement précieux. » - Jean-Marie Tasset[5]
« ...Il est en effet une noblesse, un raffinement, une subtilité évidente dans les gouaches de Jean-Marie Ledannois, une sobriété tendue qui s'exprime au travers de grands plans généralement rectangulaires dans lesquels circule une transparence lumineuse, une modulation colorée, un espace délicat mais dense d'où surgit le mystère de l'homme, sa simplicité et sa présence. A trente-trois ans, Jean-Marie Ledannois parvient à un équilibre physiologico-intellectuel rare, signe d'un talent qui ne peut aller qu'en s'affirmant. » - Henry Galy-Carles[6]
« Ledannois dose la couleur, le matériau (sable, fibre synthétique), dans ses "pas tout à fait rectangles" qui sur la toile se superposent, s'isolent, se multiplient dans une texture différente, une tonalité qui va du plus clair au plus foncé. Ce peintre aime l'emploi de la forme répétée qui va lui permettre de créer une illusion de profondeur: cette série de plans qui se chevauchent développe une articulation visuelle, met en lumière une émotion d'ordre purement plastique qui tendent à la perfection, expriment l'harmonie d'une façon claire et puissante. » - Monique Dittière[8]
« On évoquera Mondrian, ce qui est impropre. Il faudrait plutôt regarder du côté de Malevitch pour qui la rigueur est une manière de franchir le cap du réalisme. De transcender le langage pictural. Ledannois y parvient en l'intériorisant, en l'amenant à ces effets sobres de matière. Rigueur et sensualité ne sont pas incompatibles. » - Jean-Jacques Lévêque[14]
Prix et distinctions
2e Grand Prix, XVIIIe Grand Prix international de peinture de Deauville, 1967.
Prix de la ville de Mantes-la-Jolie, 1983.
Prix du Rotary Club (Salon des peintres du Mantois), 1986.
Giovanni Nicolò Doglioni (1548-1629), Costumes des hommes et des dames à Venise - Cortège de la Sérénissime Seigneurie et autres scènes, commémorations, divertissements, cérémonies publiques de la très noble cité de Venise, traduction française de Giacomo Franco, Jardin des Flores, Paris, 1977, fac-similé exécuté d'après le seul exemplaire enluminé connu (1614), couleurs originales et technique d'application de la couleur reconstituées par Jean-Marie Ledannois.
↑ ab et cJean-Marie Tasset, Jean-Marie Ledannois, un raffinement précieux, Le Figaro, 1er mars 1973.
↑ a et bHenry Galy-Carles, Jean-Marie Ledannois, édité par Galerie Christiane Colin, 1973.
↑ « Jean-Marie Ledannois » : Jacques Lassaigne, L'Œil, avril 1975 ; Pierre Mazars, Le Figaro, 19 avril 1975 ; Jean-Jacques Lévêque, Les Nouvelles littéraires, 5 mai 1975.
↑ a et bMonique Dittière, Ledannois, Galerie Melki, L'Aurore, 23 avril 1975.
↑Jean Cassou, Pierre Courthion, Bernard Dorival, Georges Duby, Serge Fauchereau, René Huyghe, Jean Leymarie, Jean Monneret, André Parinaud, Pierre Roumeguère et Michel Seuphor, Un siècle d'art moderne, l'histoire du Salon des indépendants, Denoël, 1984. Voir pages 271 et 280.