Jean-Marie Heurtault de LammervilleJean-Marie Heurtault de Lammerville
Jean-Marie Heurtault de Lammerville est un officier, agronome et homme politique français, né le à Rouen et mort le à La Périsse, commune de Dun-sur-Auron (Cher). BiographieEntré aux Pages de la Petite Écurie du Roi en 1754, Jean-Marie Heurtault, vicomte de Lammerville, commence une carrière militaire comme garde de la Marine à Toulon en 1756. Il quitte la Royale en 1760 pour devenir officier dans le régiment du duc d'Enghien. Revenu à la vie civile en 1774, il obtient une charge d'adjoint à l'administration provinciale du Berry. Il avait acquis l'année précédente la propriété de La Périsse[1], dans l'actuelle commune de Dun-sur-Auron ; cette terre avait appartenu au grammairien Cujas. Élu député de la noblesse aux États généraux de 1789 pour le bailliage du Berry, il siège du au . À l'Assemblée nationale, il prend part au comité d'agriculture, puis est élu commissaire auprès de l'administration centrale du Cher le . Élu le à la Convention, il refuse la députation. En 1793, il est procureur-syndic du département du Cher. En 1794, son frère aîné, le comte de Lammerville, meurt à la prison de La Force avant sa comparution devant le tribunal révolutionnaire. Le 22 germinal an VI (), il est élu, par 161 voix sur 184, député du Cher au conseil des Cinq-Cents. Président de cette assemblée du au [2], il fera voter un projet d'organisation du Conservatoire de musique. Après le 18 brumaire, il se retire sur ses terres pour se consacrer à ses travaux agronomiques. Il fait partie des premiers à développer l'élevage du mouton mérinos. Il devient membre associé de l'Institut de France pour la classe des sciences (section d'économie rurale et art vétérinaire). Œuvre
Par contre, Jean-Marie Heurtault de Lammerville n'est pas l'auteur de L'impôt territorial combiné avec les principes de l'administration de Sully et de Colbert, adapté à la situation actuelle de la France, Paris et Strasbourg, 1788, in-4°, contrairement à ce que rapporte la Biographie Michaud. L'auteur est son frère aîné, le comte Jean-Louis-Thomas. Références bibliographiques
Notes et références
Voir aussiArticles connexes
Liens externes
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