Jean-Marie Aberjoux est un lieutenant-colonel français né le 10 janvier 1767 , à Saint-Amour (Jura) , où il meurt le 30 janvier 1834 (à 67 ans) .
État de services
Il est élu sous-lieutenant au 6e bataillon de volontaires du Jura (1791) ; bataillon qui passera successivement, par suite d'amalgames, dans les 72e demi-brigade de première formation et 30e demi-brigade de deuxième formation . Il devient lieutenant en 1795, chef de bataillon en 1807 , puis major en second, mis en demi -solde à sa rentrée en France en octobre 1814 , mis en non-activité en septembre 1815 , retraité dans le grade de lieutenant-colonel (17 février 1819 , cette dénomination ayant, à la Restauration , remplacé celle de major ).
Campagnes
Armée du Rhin (1793),
Armée de Sambre-et-Meuse (1794-1796),
Armée d'Italie , de Rome et de Naples (1797),
Armée de réserve (1800),
Présent à la bataille de Marengo ,
du Camp de Bruges en 1804, il passe à la Grande Armée en 1805,
Présent aux batailles d'Ulm , d'Austerlitz , d'Iéna , à Eylau (où il est blessé d'un coup de biscaïen au pied droit),
Placé au 25e régiment d'infanterie de ligne (1807),
il commande son bataillon à Friedland ,
Campagne d'Autriche (1809),
Campagnes d'Espagne et de Portugal (1810-1811),
Envoyé à Malines pour organiser et administrer la garnison d'escadre de l'Escaut (1811),
Commande la 3e demi-brigade de réserve à la division La Grange à Juliers (1812),
il part pour la Russie et prend part à la fin de la campagne 2 juin 1812 ) où il sera fait prisonnier jusqu'en 1814 ,
il est employé au 10e de ligne (mai 1815 ) lors des Cent-Jours ,
Faits d'armes
À la tête de 200 hommes, il prend d'assaut Citerna et s'empare de canons, avec lesquels il fait amener deux vaisseaux qui s'enfuient du port (27 février 1799 ) ;
À la prise de Modane , il force à la fuite la cavalerie ennemie, et il la fait tomber dans une embuscade où elle est détruite en partie (13 juin 1799 ) ;
À la Trebbia , il est nommé capitaine sur le champ de bataille , pour avoir pris quatre canons (19 juin 1799 ),
Blessures
Il est blessé d'un coup de feu à l'épaule gauche devant Capoue (10 janvier 1799 ) ;
Il reçoit un coup de feu à la cuisse gauche à la bataille de Marengo ;
Il est blessé d'un coup de biscaïen au pied droit à Eylau ;
Atteint d'un coup de feu à la cuisse droite lors d'un combat sur le Dniepr , il est fait prisonnier par les Russes 11 novembre 1812 ) ;
Décorations
Titres
Hommage, Honneurs, Mentions,...
Autres fonctions
Pensions, rentes
Figure
Blasonnement
Armes du chevalier Aberjoux et de l'Empire
D’azur à la bande de gueules, chargée du signe des chevaliers légionnaires, accompagnée en chef d’un bouclier et en pointe d’un lion tenant de la patte dextre une épée, le tout d’or. [ 1]
Notes et références
Sources