Margot a découvert et étudié plusieurs astéroïdes binaires avec l'aide de radars et de télescopes optiques. En 2000, il a obtenu les premières images d'un système binaire. Il a également étudié l'influence de la lumière du Soleil sur les orbites et les rotations des astéroïdes[1], appelés effets Yarkovsky[2] ou YORP[3],[4],[5].
En 2007, Margot et ses collaborateurs ont déterminé que la planète Mercure a un noyau en fusion, à partir de l'analyse des petites variations dans la rotation de la planète. Ces observations ont permis également de mesurer la taille du noyau basé sur un modèle théorique proposé par Stan Peale(en)[6],[7],[8],[9].
Recherches sur les exoplanètes
En 2012, Margot et son étudiante Julia Fang ont analysé les données du télescope Kepler pour déduire l'architecture de systèmes planétaires. Ils ont décrit des systèmes planétaires pouvant être « plus plats que des crêpes »[10]. Ils ont également montré que de nombreux systèmes planétaires pouvait être dynamiquement bridés[11],[12].
↑(en) C. R. Nugent, J. L. Margot, S. R. Chesley et D. Vokrouhlický, « Detection of Semimajor Axis Drifts in 54 Near-Earth Asteroids: New Measurements of the Yarkovsky Effect », The Astronomical Journal, vol. 144, no 2, , p. 60 (DOI10.1088/0004-6256/144/2/60, Bibcode2012AJ....144...60N, arXiv1204.5990)