Élève d'Anne-Louis Girodet et de Horace Vernet, il expose Le Docteur Dubois donnant ses soins au général Kléber, blessé à l'attaque d'Alexandrie au Salon de 1822, suivi à titre posthume au Salon de 1824 d'Engagement entre des troupes françaises et autrichiennes[1].
Il meurt entre-temps noyé dans la Seine le [1], victime d'un accident[2],[3]. Le canot à voile, sur lequel il naviguait avec son frère le peintre Théodore Gudin et un ami, l'aspirant de marine de Beaumont, chavire[4] sous une arche du pont Louis XVI[5], devant le palais du Louvre. Leur ami Eugène Sue racontera les circonstances du naufrage en 1835 dans la Revue de Paris[6]. Juste avant sa noyade, il illustre l'ouvrage De la natation et de son application à l'art de la guerre de Ludovic Le Compasseur[7], auquel il avait avoué son regret de n'avoir pas appris à nager[8].
↑Eugène Süe, Revue de Paris, tome seizième, 5 avril 1835, p. 132-138 (en ligne).
↑Ludovic Le Compasseur (1786-1818 ; vicomte de Courtivron), auteur du texte : Courtivron, De la natation et de son application à l'art de la guerre, par M. le Vicomte L. de Courtivron, deuxième édition, augmentée d'une préface et ornée de lithographies, (lire en ligne).
↑Voir chap. XXXe, p. 62, 64, 119. « Ce jeune artiste dessinant à l'École de Natation de la Pompe à feu les diverses positions que je prenais dans l'eau, me disait peu de jours avant sa mort : "Que n'ai-je employé à la Natation le temps et l'argent que j'ai dépensés pour la danse !…" Il vivrait encore […] Les 4e, 5e et 7e planches de cet ouvrage sont de lui. »
Annexes
Bibliographie
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