Jean-Louis Bancal de Saint-Julien
Jean-Louis Bancal de Saint-Julien, né le à Saint-Martin-de-Londres (Hérault) et mort le à Banville (Calvados[1]), est un général de brigade de la Révolution française. Il est le frère de l'homme politique Jean Henri Bancal des Issarts. États de serviceIl entre en service comme élève de l'École royale du génie de Mézières le en qualité de sous-lieutenant, et il est promu au grade de capitaine le . En 1783, il embarque sur le vaisseau Le Protecteur vers les Amériques où il participe à la guerre d'indépendance des États-Unis, il revient en France au mois de mai de l'année suivante. Le , il est nommé chef de bataillon à titre provisoire, et il est confirmé dans son grade le suivant. Il passe chef de brigade du génie par arrêté du Comité de salut public le , avec effet rétroactif au , et il sert à l'Armée des Pyrénées orientales. Le , il est affecté au Havre, ou il fait fonction d'officier général du génie, puis de nouveau du au . Il est promu général de brigade à titre provisoire par le général Brune le , et il est confirmé dans son grade le suivant par un arrêté des consuls. Le nom du général Saint-Julien est inscrit au titre de la convention d'Alexandrie[2] (article XII). Il est employé sous Augereau à l'Armée d'Allemagne en 1800 et en 1801. Le , il est nommé directeur des fortifications à Besançon, puis le , commandant supérieur de la place de Wurtzbourg. Il est admis sur sa demande à la retraite le . Il se retire à Banville. Postes
BlessuresIl semble n'avoir jamais été blessé. Notes et référencesBibliographie
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