Jean-Joseph Éléonore Antoine Ansiaux, né le à Liège[1] et mort le à Paris[2], est un peintrefrançais originaire de la principauté de Liège. Il s’établit à Paris et peignit surtout des portraits historiques.
Biographie
Né dans une famille d’avocats il aurait dû perpétuer la tradition familiale, mais sa passion pour l'art du dessin fit en sorte que ses parents l’inscrivirent à l'Académie royale des beaux-arts de Liège qui venait d’être créée. En 1782, il reçut une médaille d'or des mains du prince-évêque François-Charles de Velbrück, le fondateur de cette Académie. Il se rendit d'abord à Anvers, puis à Paris, où il suivit les cours de François-André Vincent, qui le considérait comme l'un de ses meilleurs élèves.
À Paris il participa à divers concours et en remporta plusieurs, peignant surtout des portraits de ministres, de généraux et d'autres personnalités de l'époque du Premier Empire. Il réalisa aussi des peintures historiques ainsi que des scènes mythologiques et religieuses.
Il eut comme élève Hyacinthe Hauzeur, son cousin éloigné, peintre paysagiste belge.
Il continua à maintenir des contacts étroits avec Liège, sa ville natale, où il avait exposé en 1784 et où de nos jours l’on peut voir encore plusieurs de ses œuvres. En 1833, il fut fait chevalier de la Légion d'honneur. Il mourut en 1840 à Paris à l'âge de 76 ans et est enterré au cimetière du Père-Lachaise dans la 11e division.
Vers la modernité, le XIXe siècle au Pays de Liège, catalogue d'exposition (Liège, -), Liège, 2001.
Liliane Sabatini, Le Musée de l'Art wallon, collection Musea Nostra, Ministère de la Communauté française de Belgique / Crédit Communal de Belgique, Bruxelles, 1988.